Âgée de 19 ans, la Saguenéenne d’origine, qui a grandi à Saint-Nicolas de la 5e année jusqu’à la fin de ses études secondaires, a réalisé trois podiums pour mériter la première place de la compétition, plus de cinq points devant sa plus proche rivale, l’Albertaine Marika Nadal. Six patineuses du Québec ont suivi au classement.

Cette performance lui a permis d’obtenir son laissez-passer pour les sélections canadiennes, en janvier à Sherbrooke, ainsi que le Championnat national, en mars. «Je savais que j’en étais capable, mais je visais surtout le top 3, a admis la patineuse lorsque contactée par téléphone. Mon état physique était très bon et puisque j’étais dans les favorites, ça m’a aidé à avoir une bonne stratégie pendant les rondes de qualification.»

La force du mental

Elle reconnait que le travail fait au niveau mental, tant à l’entraînement qu’en compétition, a beaucoup paru pendant les qualifications. «Je peux dire qu’avant, j’abandonnais quand ça commençait à faire mal, a-t-elle raconté lors d’une entrevue accordée à la Fédération québécoise. C’est mon entraîneur [Marc Gagnon] qui me l’a fait réaliser. Depuis, je me suis beaucoup améliorée!»

Déménagée à Montréal, où elle passe la plupart de son temps au Centre d’entraînement, à concurrence de deux fois par jour, en moyenne, Sabrina complètera cet hiver la dernière session de son programme en sciences humaines au Cégep de Maisonneuve. Cela fait maintenant quatre ans qu’elle consacre autant de temps et d’énergie à son sport, qu’elle a commencé à pratiquer pour suivre les traces de son frère.

Seizième lors des Championnats canadiens dans la dernière année, la Lévisienne d’adoption vise un top 12 en 2018, bien consciente qu’elle y sera pour prendre de l’expérience aux côtés des meilleurs patineurs canadiens et préparer son jeu pour l’avenir.