Âgés entre 21 et 26 ans, ces Lévisiens ont d’abord eu à prendre part aux sélections dirigées par l’entraîneur-chef Alexis Bertrand.

«On a débuté les camps d’entraînement vers la mi-août, à raison d’un à deux camps par mois. Les meilleurs athlètes de chacune des régions du Québec ont été invités», a expliqué Benjamin.

Une trentaine se sont présentés lors de la première rencontre, puis les rangs ont été réduits à 18 jusqu’aux dernières coupures, qui ont servi à former un alignement de 14 joueurs. Organisé sur deux jours à l’École La Magdeleine de La Prairie, le tournoi a réuni les équipes du Québec, de l’Alberta, du Canada central (Saskatchewan et Manitoba) et de l’Alabama, aux États-Unis.

Un spectacle intéressant

Cet événement a été discuté au courant de la dernière année et le Québec a levé la main pour présenter la première étape. À l’hiver, les quatre équipes se retrouveront possiblement en Alberta. D’ailleurs, chaque association sera l’hôte d’une compétition, à concurrence d’une par saison.

«Ce nouveau format de compétition nous a permis d’affronter des équipes d’Amérique du Nord, qu’on ne rencontre pas souvent dans l’année. Ça fait différent des Championnats canadiens et ç’a donné un beau tournoi», a fait valoir Benjamin.

«Ç’a été de bons matchs serrés, donc un spectacle intéressant à regarder. C’est de bon augure pour les prochaines compétitions, a aussi soutenu Etienne. Comme c’est la Fédération québécoise qui l’a chapeauté, nous étions aussi impliqués dans l’organisation et seulement à deux mois de préavis. Les prochains organisateurs pourront se rattacher à cette formule, qui marche bien.»

Gros pour le Québec

Ç’aura été l’une des plus grandes compétitions organisées au Québec dans cette discipline, mais pas la plus importante à laquelle la plupart d’entre eux ont eu l’occasion de participer.

«Certains d’entre nous ont fait le Tournoi des quatre nations, au Brésil, a rappelé Etienne, qui a été sélectionné dans l’équipe canadienne déjà durant les Pan-Am. Parce que les plus hauts calibres se jouent à l’extérieur du Canada, le handball nous permet de voyager.»

Par conséquent, les sept athlètes ont l’habitude de se retrouver avec l’élite québécoise et de courir après le financement nécessaire pour pratiquer leur sport au niveau supérieur. Parce que l’équipe du Québec a le même noyau de joueurs et le même entraîneur depuis quelques années, la chimie n’a pas été longue à trouver.

Sanctionné par la Fédération canadienne de handball olympique, le tournoi se poursuivra en mars 2018 avec la présentation de la deuxième phase, possiblement en Alberta. Ces deux tournois serviront de préparation pour plusieurs joueurs qui seront des Championnats panaméricains au Groenland, en juin 2018. Ces derniers serviront à leur tour de qualification pour les Championnats du monde en 2019.