«C'est exactement à quoi on s'attendait, des matchs serrés. Ce qui a fait la différence, c'est que dans les moments critiques, nos joueurs n'ont pas exécutés. Notre avantage numérique est encore plus efficace que lors de la première ronde (66 % d'efficacité contre les Estacades), mais c'est à 5 contre 5, que nous manquons d'opportunisme. Dans les 10 dernières minutes de chaque, nous n'avons pas exécutés comme nous le devions et c'est ce qui nous a coûté les deux matchs», a d'emblée analysé Mathieu Turcotte, l'entraîneur-chef des Chevaliers.
D’abord, vendredi, ses hommes ont dû s’avouer vaincu par la marque de 2-1 en prolongation.
Les Chevaliers avaient pourtant pris les devants 1-0 au premier vingt grâce au premier but des séries de Simon Lavigne.
Toutefois, les Estacades ont créé l’égalité en troisième période par l'entremise de Charles-Édouard Larivière, poussant le match en surtemps. À peine trois minutes étaient écoulées à la première prolongation que Félix Landry marquait le but victorieux pour Trois-Rivières.
Autre difficile défaite
Et deux jours plus tard, les Chevaliers ont vécu un scénario similaire alors qu’ils ont été battus par la marque de 5-4. Les Lévisiens menaient pourtant 4-2 au début du dernier vingt, grâce à une poussée de quatre buts sans réplique à partir du début de la période médiane signée Samuel Morin (2 buts), William Veillette et Nicolas Daigle.
Cependant, lors des 15 dernières minutes de la troisième période, les Estacades ont enfilé l’aiguille à trois reprises sans réplique pour se sauver avec la victoire. Un symbole selon Mathieu Turcotte des difficultés de son équipe à bien gérer la situation lorsqu'elle atteint sa vitesse de croisière.
«Il y a plusieurs moments dans un match où une formation peut aller chercher du momentum. Dimanche, nous avons saisi plusieurs de ces opportunités. Nous perdions 2-0, nous avons changé de gardien et nous sommes revenus de l'arrière. Nous avons tué un 5 contre 3 pendant cinq minutes et nous marqué en fin de deuxième période ainsi qu'en début de troisième période. Ce sont tous des moments qui devraient donner assez de momentum à ton équipe pour facilement terminer un match et fermer les portes défensivement. Nous n'avons pas été capables de faire ça pour un deuxième match de suite», a expliqué M. Turcotte.
«Nos meilleurs joueurs doivent être les meilleurs»
Pour renverser la vapeur, l'entraîneur-chef des Chevaliers s'attend à ce que ses joueurs en donnent plus lors du match déjà crucial de vendredi.
«Nous devons être meilleurs à 5 contre 5. Notre désavantage numérique doit également être plus efficace. Malheureusement, nos meilleurs joueurs ne performent pas comme ils le veulent à 5 contre 5 en séries. Vendredi, nous avons besoin que nos meilleurs soient nos meilleurs. Quand les meilleurs joueurs de Trois-Rivières sont meilleurs que nos joueurs à chaque position, c'est difficile de gagner des matchs. Mais, selon moi, nous aurions pu et nous aurions dû gagner les deux premiers matchs. Ce n'est qu'une question de manque d'exécution sur les détails en fin de match», a souligné Mathieu Turcotte.
Si un quatrième et un cinquième match étaient nécessaires, ils auraient lieu le dimanche 4 mars à Trois-Rivières (13h30) et le mercredi 7 mars à l’Aréna de Lévis (19h30).
Soulignons finalement qu'absent la fin de semaine dernière, le défenseur Justin Gosselin pourrait effectuer un retour au jeu vendredi.