De nouveau sur les rangs dans la catégorie International Open – Level 5, Knockout a vécu une première journée de compétition difficile, le 26 avril, mais la formation montréalaise a réussi à se qualifier pour les demi-finales.
Par la suite, les 29 et 30 avril, Knockout s’est ressaisie et a enregistré deux performances sans déduction (hit zero). Malgré ces prestations parfaites, Véronique Sylvain ainsi que ses coéquipières et coéquipiers ont dû laisser le trophée de champion mondial à leurs grandes rivales ontariennes de l’organisation Cheer Sport Sharks et ils ont dû se contenter de la deuxième place. Pour autant, Véronique Sylvain n’était pas accablée par ce résultat plus qu’honorable.
«Ce n’est pas une déception. Ça aurait été une déception si nous avions terminé cette année, par exemple, en cinquième position après avoir remporté les championnats mondiaux. L’équipe championne en 2018 était deuxième en 2017. Nos résultats des deux dernières années prouvent que nous pouvons faire notre marque dans cette grosse division internationale. Nous sommes fiers du travail que nous avons réalisé», a partagé l’athlète de 21 ans.
Quitter dans la gloire
Un moment qu’a d’ailleurs savouré Véronique Sylvain. En effet, l’édition 2018 des championnats mondiaux de cheerleading de la US All Star Federation était la dernière compétition à laquelle elle prenait part à titre de cheerleader.
Après 13 ans de carrière au sein de prestigieuses équipes, dont celles de l’École des Ursulines de Québec, de l’Académie Saint-Louis et des Cobras de Québec, la Lévisienne avait de la difficulté à concilier le cheerleading avec son horaire déjà bien occupé par ses études et son travail étudiant.
Désormais, elle consacrera son énergie à ses études en ingénierie mécanique à l’École de technologie supérieure de Montréal, mais elle conservera à jamais ses souvenirs de la conquête des championnats mondiaux en 2017.
«Mon plus beau moment en carrière, ce sont les championnats mondiaux de l’an dernier. C’était un objectif que nous ne croyions pas atteignable. Nous nous faisions dire que nous ne pouvions même pas y penser. La conquête a été une belle conclusion pour tous les efforts que nous avons consacrés pour cet objectif au gym l’année précédente et de nos années de pratique du cheerleading. C’était l’accomplissement d’un rêve», a-t-elle souligné.
Cependant, si sa carrière en tant que cheerleader est terminée, Véronique Sylvain entend bien s’impliquer dans ce sport qui l’a animé pendant tant d’années, même si elle ne sait pas encore si ce sera à titre d’entraîneuse ou dans un autre rôle.
«Comme on dit en anglais, a cheerleader is always a cheerleader», a-t-elle tout simplement conclu.