«Avec le Mouvement Desjardins, le chantier maritime Davie est l’icône, l’image de marque de Lévis et un élément phare de son patrimoine historique. L’entreprise est étroitement associée aux premières années de la ville et, à sa façon, a marqué son territoire, celui de Lauzon en particulier. De génération en génération, des familles ont donné vie à cette ville et à ses institutions grâce à la Davie. Mobilisé par les enjeux de patrimoine et d’aménagement du territoire, le GIRAM ne peut rester indifférent face à la menace qui pèse actuellement sur cette entreprise et la communauté de Lévis», a fait savoir le GIRAM.
Estimant que la «menace» actuelle «origine directement d'une attitude qui a cours depuis des décennies du côté de l'administration fédérale», le groupe de citoyens demande une enquête publique de la part du gouvernement provincial.
«Pourtant, (Ottawa) tire la moitié des impôts des Québécois. Le sentiment d’iniquité et de discrimination qui anime actuellement la collectivité régionale n’est pas fortuit, il repose sur des faits troublants : le Québec ne reçoit qu’un ridicule 1% du total des quelques 75 G$ de contrats de construction maritime en provenance d’Ottawa. En plus d’accorder sans réserves son soutien à la cause des travailleurs de la Davie, et compte tenu de l’historique des trois dernières décennies et des montants absolument faramineux qui sont en cause, le GIRAM demande qu’une enquête publique soit menée par le gouvernement du Québec pour mettre au jour les raisons, pour ne pas dire les mobiles, qui expliquent un tel état de choses», a conclu le GIRAM.