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L’avenir de la ferme Chapais incertain

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CRÉDIT : ARCHIVES

30 nov. 2017 09:30

Le site de la ferme Chapais, qui appartient toujours à Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC), devrait être vendu sous la responsabilité de la Société immobilière du Canada (SIC). La Ville de Lévis a manifesté à plusieurs reprises son intérêt.

Rappelons d’emblée que la propriété de 108 acres se trouve dans une zone classée comme parc par la Ville. L’arrêt des activités agricoles fait suite au transfert des recherches à Saint-Augustin-de-Desmaures, sur une ferme de l’Université Laval.

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a assuré à plusieurs reprises que son conseil va passer à l’action, car il fait de l’avenir de la ferme Chapais un dossier d’actualité extrêmement important, et qui devrait être l’un des premiers traités.

De son côté, le ministère a précisé dans une réponse écrite aux questions du Journal, que la SIC «se chargera de la réintégration de la propriété dans la collectivité en tenant compte des besoins des différents intervenants. (…) [Elle] assumera la responsabilité de la propriété et travaillera avec les parties prenantes pour explorer toutes les options. La politique du Conseil du Trésor exige que les transactions immobilières s’effectuent à la valeur marchande».

Une propriété stratégique

En raison du caractère stratégique de la ferme Chapais, le ministère a précisé que la vente de cette propriété «fera l’objet d’efforts innovants dans le cadre d’une approche de gestion globale, plutôt que par une simple vente par l’entremise d’un courtier immobilier. La SIC se chargera de développer une approche balancée entre les motivations économiques et les intérêts locaux».

Maître d’œuvre dans ce dossier, l’organisme aura à considérer les intérêts particuliers de la municipalité, ceux des résidents des quartiers environnants et la relation de la propriété avec les installations de la raffinerie Valero. «Toutes options seront développées et considérées par la SIC, lorsque celle-ci aura complété une analyse des besoins locaux et examiné les possibilités immobilières», a conclu le ministère.

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