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Vivre la politique de l’intérieur à l’Assemblée

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CRÉDIT : COURTOISIE

15 janv. 2018 08:59

Avant le retour en chambre des députés, ce sont des étudiants qui ont pris le chemin de l’Assemblée nationale du Québec dans le cadre du 32e Parlement étudiant du Québec et de la 26e législature du Forum étudiant, tenus lors des deux premières semaines de janvier. Plusieurs jeunes Lévisiens ont participé à ces événements.

Prononcer un discours, défendre un projet de loi en commission ou encore prendre la parole en chambre, autant de défis qu’ont relevés les participants aux deux simulations parlementaires de début d’année, le Parlement étudiant du Québec (PEQ) et le Forum étudiant, en endossant les rôles de députés, de ministres, de présidents, d’attachés de presse ou de journalistes. 

Ces deux expériences grandeur nature, qui donnent un aperçu condensé de la vie politique, visent à permettre aux participants de mieux comprendre le système parlementaire, d’améliorer leurs connaissances des rouages de la démocratie et de débattre d’enjeux présents au sein de la société québécoise.

Beaucoup de travail

 Avec 140 jeunes, la Lévisienne Cynthia Legault (sur la photo ci-dessous) a participé, du 2 au 6 janvier, au PEQ organisée par l’Assemblée parlementaire des étudiants du Québec. L’apprentie députée a vécu à un rythme effréné pendant cinq jours : réveil matinal, caucus à 8h, sans compter l’ensemble des tâches à réaliser dans la journée. Le soir, les jeunes se sont retrouvés dans les salles de leur hôtel, en commissions parlementaires, pour suivre les projets de loi déposés.

«C’est une semaine qui est difficile, car on n’a pas beaucoup d’heures de sommeil. On a énormément de choses à faire, des discours à préparer, des commissions qui se terminent très tard et on est en chambre toute la journée pendant de longues périodes de trois à quatre heures, en matinée et en après-midi. On a 30 minutes pour manger le midi et le soir, le restant on travaille sur nos projets», raconte Cynthia.

L’étudiante à l’Université Laval, en droit de l’environnement, développement durable et sécurité alimentaire, a même pu faire valoir ses compétences pour défendre le projet de loi sur l’agriculture, portant sur la lutte contre le gaspillage alimentaire afin de réduire les impacts négatifs de l’alimentation sur l’environnement, puisqu’elle prépare elle-même un essai sur le gaspillage alimentaire dans le cadre de sa maîtrise. Elle souhaite plus tard s’impliquer au niveau de la politique municipale et travailler sur les questions environnementales. 

Être au cœur de l’action

 Avec un petit groupe d’élèves du Cégep de Lévis-Lauzon (sur la photo ci-dessus), Catherine Dufort-Cuffon a participé, au milieu de 145 jeunes, à la seconde simulation, organisée par les programmes éducatifs de l’Assemblée nationale, du 8 au 12 janvier. Pour rien au monde, la jeune femme de 19 ans n’aurait voulu manquer cette opportunité, «la chance d’une vie», comme elle le dit. Pendant cinq jours, elle est entrée dans la peau d’une députée de l’opposition et a été nommée porte-parole du développement durable, de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques.
«Ce que j’aime le plus, c’est voir tous les étudiants impliqués, qui sont passionnés, qui travaillent en équipe, et qui se parlent pour réaliser des belles choses. Entrer en chambre, c’est un peu stressant parce que c’est télévisé. Mais c’est plaisant d’être au cœur de l’action, apprécie Catherine. J’ai appris que c’est beaucoup de travail. Nos politiciens sont très occupés. C’est un beau travail qui vaut la peine d’être fait. Même si en politique c’est difficile de changer les choses, ça vaut la peine de faire sa part.» 

CRÉDIT : COURTOISIE - MICHAËL LAFOREST

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