«La rencontre qu’on a eu avec le ministre M. Fortin, était une excellente rencontre au niveau du transport en commun. Il faut juste rappeler que notre plan de transport a été déposé en juin dernier. On prévoit sur la Rive-Sud la même plateforme qu’un SRB, sauf qu’au lieu de coûter 160 M$, ça va nous coûter à peu près 75 M$. Le message a été bien reçu et le ministre nous a dit qu’il trouve intéressant qu’on ait notre propre plan de transport en commun. Ça va faire la job. Il accepte que ce soit spécifique par rapport à Québec», a déclaré Gilles Lehouillier, en marge d’un point de presse du 1er février.
Le maire a mentionné que le gouvernement du Québec compte donner ses orientations concernant l’interconnexion au moment opportun. Envisagée sous différentes formes possibles, elle est apparue essentielle aux élus dans la mise en place d’un réseau structurant. Mais c’est au gouvernement provincial que reviendra le dernier mot, croit savoir le maire de Lévis.
«Je suis convaincu que ça va se faire. Attendons de voir de quelle façon quand le gouvernement aura précisé ses orientations. On est prêt soit à traverser vers Québec avec nos bus articulés, soit avoir le tramway qui vienne vers Lévis», a-t-il ajouté.
Chacun son rythme
Deux, villes, deux visions du transport, alors il revient à chacun de faire son propre plan de transport selon son rythme, a justifié le maire. De son côté, la Ville de Lévis s’est dite également prête à déployer dès 2019 les voies réservées, notamment de Mgr Bourget à la route du Président-Kennedy, à Saint-Romuald et sur la route 116. Une «approche sobre mais qui va faire la job», a estimé Gilles Lehouillier, ajoutant que «notre plan est respectueux de notre capacité de payer, de la capacité de payer des contribuables et c’est un beau plan de match».
«Il faudra que les intentions se confirment par des gestes concrets. C’est ce qu’on attend dans les prochains mois. On a eu une oreille attentive. L’ouverture est là», a conclu Gilles Lehouillier, rassuré par la bonne écoute du ministre.