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Un contrat fédéral de 4,4 M$ pour la Davie

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22 févr. 2018 02:10

Même si ce n’est pas le contrat tant espéré, Chantier Davie a conclu un pacte avec le gouvernement fédéral. En effet, Ottawa a annoncé, le 22 février, qu’il a signé une entente de 4,4 M$ avec l’entreprise lévisienne afin qu’elle répare le brise-glace NGCC Des Groseilliers.

«C’est une bonne nouvelle et cela permettra de sécuriser quelques emplois. Évidemment, nous sommes très fiers d’être partenaires avec le gouvernement du Canada pour le renouvellement de la flotte fédérale. […] Nous sommes vraiment contents que le gouvernement Trudeau reconnaisse l’expertise du chantier», a d’emblée déclaré Frédérik Boisvert, le porte-parole de Davie, lorsqu’il a été joint par le Journal pour commenter l’annonce.

Selon Frédérik Boisvert, le contrat permettra à l’entreprise lévisienne de maintenir 80 emplois. Les travaux commandés par Ottawa vont s’échelonner d’avril à juillet. Concrètement, ils consisteront à réparer, radouber (réparer la coque) et transformer le NGCC Des Groseilliers.

Le tout vise à rallonger le cycle de vie du brise-glace de la Garde côtière canadienne. En effet, le navire a été construit en 1982. Rappelons d’ailleurs que lors des dernières années, Davie a également fait des travaux similaires sur les brise-glaces NGCC Louis S. St-Laurent et NGCC Henry Larsen.

En attente pour le projet Resolute

Toutefois, Davie discute toujours avec Ottawa dans le cadre des négociations amorcées en janvier pour le projet Resolute. Par cette proposition, l’entreprise lévisienne désire convertir quatre brise-glaces déjà existants pour les louer au gouvernement fédéral, afin de répondre aux besoins intérimaires de la Garde côtière canadienne. 

S’il obtient ce contrat, Davie pourrait réembaucher 300 des 800 travailleurs qui ont été mis à pied à la fin de l’année dernière, en raison du ralentissement des activités au chantier maritime. Le pacte permettrait donc de donner un nouveau souffle à l’entreprise lévisienne.

«Les négociations suivent leur cours. Nous espérons vraiment en arriver à une entente et la signer le plus rapidement possible. La clé, pour nous, c’est de garder l’expertise des travailleurs qui ont malheureusement été licenciés. Nous savons très bien que si nous n’agissons pas rapidement, nous risquons de voir des travailleurs quitter la région», a souligné M. Boisvert, tout en rappelant les effets négatifs du ralentissement des activités de Davie chez ses fournisseurs.

 

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