«Je suis très heureuse d’être ici, aujourd’hui, pour vous faire part de deux excellentes nouvelles pour les citoyens de Lévis et de Chaudière-Appalaches», a d’emblée déclaré Mme Tremblay lors d’un point de presse à l’ancien hôtel de ville de Lévis.
Estimés à environ 60 M$, les travaux de réaménagement de l’échangeur 305 permettront, de 2018 à 2020, d’ajouter une deuxième voie, dans chaque direction, sur la route Lagueux, la construction d’un terre-plein et l’ajout de voies de virage à gauche sur Lagueux.
Également, la reconstruction de trois structures, l’aménagement d’une piste polyvalente côté ouest, l‘installation de feux de circulation aux différentes intersections, la correction de la courbe de la route Lagueux, au nord de la rue des Carrières, ainsi que l’aménagement de bassins de rétention seront réalisés pendant cette période.
Le chantier se terminera en 2021, avec des travaux d’aménagement paysagers. Pendant la durée des travaux, plusieurs mesures d’atténuation seront mises en œuvre afin de limiter les effets sur la population.
«La construction de nouvelles structures, à proximité de celles existantes, va nous permettre de limiter l’impact sur la circulation. Le ministère va s’assurer de maintenir le nombre de voies actuelles, pendant les heures de pointe, pour l’ensemble des travaux», a assuré Mme Tremblay.
Nouvelle étape pour l’élargissement
Quant à l’élargissement de l’autoroute 20 Est, de la sortie Avenue des Églises/Chemin du Sault jusqu’à l’est de la rivière Etchemin, l’ajout d’une troisième voie au centre des deux chaussées sera réalisé de 2018 à 2019.
Les travaux préparatoires, notamment en ce qui concerne l’éclairage, ont débuté l’an dernier et se termineront cette année. Notons que comme l’appel d’offres n’est pas terminé, le ministère des Transports préfère ne pas dévoiler le coût estimé de ces travaux.
D’autres annonces?
En ce qui a trait aux projets du viaduc Saint-Omer et du réaménagement de la route des Rivières (116), Véronyque Tremblay n’a pas voulu s‘avancer sur la possibilité que ces travaux, désirés par l’administration Lehouillier, fassent partie de la programmation 2019-2021 des travaux routiers du ministère des Transports en Chaudière-Appalaches. Cette dernière devrait être dévoilée dans deux semaines.
«Pour Saint-Omer, nous avons demandé une étude, en partenariat avec la Ville. De ce côté, nous sommes en attente. Pour la 116, il y a beaucoup de discussions. Déjà, ça avance bien. Il faudra voir pour la programmation», a conclu Mme Tremblay.
Tant mieux pour les citoyens
La sortie du gouvernement du Québec concernant la réalisation des travaux de l’échangeur Lagueux et de l’élargissement de l’autoroute 20 a fait sourire. Si les médias et les députés caquistes de la région ont questionné la nouveauté dans cette affaire, le maire de Lévis a rappelé qu’au final, c’est le résultat qui compte.
Par valeriemaltais@journaldelevis.com
En effet, Gilles Lehouillier a remercié le gouvernement actuel d’avoir accéléré le processus dans ces dossiers. «On avait été rayé de la carte avec l’ancien gouvernement (du Parti québécois) au niveau des investissements routiers. Donc, on est en mode rattrapage et on s’en va dans la bonne direction», a-t-il affirmé.
Ces deux projets font partie des 10 priorités de la Ville concernant ses axes routiers et selon M. Lehouillier, le gouvernement est bien au fait des autres demandes de son administration, particulièrement celles de l’échangeur de Saint-Omer ainsi que le réaménagement de la route des Rivières.
«La table est mise et nous espérons un dénouement heureux», a indiqué le premier magistrat.
Un jeu de séduction
Assis dans la salle du conseil, les députés François Paradis et Marc Picard s’entendent avec Gilles Lehouillier pour dire que les citoyens sortent gagnants de cette annonce, qui, cependant, n’en est plus vraiment une selon eux.
«De mémoire, je pense que c’est la sixième annonce à laquelle j’assiste concernant la route Lagueux», a d’abord souligné M. Picard.
«Assurément, il y aura des événements comme celui-ci pour faire valoir des projets que l’on connaît déjà, mais, au-delà de la stratégie gouvernementale, je me mets dans la peau d’un automobiliste et je me dis qu’enfin, quelque chose va se passer», a poursuivi M. Paradis.