Le coût de réparation des dégâts causés par les inondations s’élève à 531 000 $, une somme sur laquelle les assurances devraient rembourser entre 150 000 et 200 000 $.

À ce montant viennent s’ajouter les coûts d’agrandissement par l’intérieur du bâtiment patrimonial, dans un objectif d’amélioration et de mise aux normes. Planifiés avant le sinistre, ces travaux ne sont pas dus aux inondations. Aux 531 000 $ de réparation s’additionnent donc ces rénovations qui représentent un investissement de 200 000 à 300 000 $.

Une fois les remboursements reçus par la Ville, le coût total restant serait compris entre 531 000 et 681 000 $, et probablement, selon le maire, situé dans la fourchette basse de l'estimation autour des 500 000 $. 

Le maire a ensuite présenté la liste des travaux réalisés, soit une colonne de fils électriques présente dans le passage prévu de la ventilation, une séparation coupe feu dans le toit a été étanchéifiée, un isolant rigide a été recouvert d’un matériau ignifuge, la signalisation des issues a été corrigée, un comptoir détérioré a été refait, un plancher a été refait, les détecteurs d’incendie inopérants ont été changés ainsi que les portes et les boiseries qui ont été rafraichies.

Deux locaux pour recevoir les citoyens

Au final, la salle du conseil municipal n’a pas changé de configuration, mais elle a été rafraichie. De plus, les élus municipaux, qui ne disposaient d’aucun local pour recevoir les citoyens, ont maintenant deux salles dédiées. Le service juridique a quant à lui déménagé rue du Blizzard, dans un bâtiment laissé vacant par le service des approvisionnements. 

«Vous allez voir, il n’y a rien d’exagéré là dedans. C’est conforme à ce qu’on avait dit, a assuré le maire Gilles Lehouillier, en préambule du conseil municipal. Ces travaux sont liés à notre décision de ne pas déménager l’hôtel de Ville. À un moment donné, il avait été question de l’installer à la tête des ponts. On s’est dit que ç’allait être beaucoup trop onéreux, alors on consolide notre hôtel de Ville.»