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Transport : un pas dans la bonne direction pour Lehouillier

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14 mars 2018 08:47

L'actualité municipale est riche cette semaine. Le maire Gilles Lehouillier a réagit le 12 mars à la présentation des projets inscrits dans la programmation routière 2018-2020 du gouvernement du Québec pour la région. Un plan de lutte contre l'agrile du frêne, la construction de deux nouvelles cellules d'enfouissement des déchets, l'installation de deux bornes électriques de recharge supplémentaires et une nomination ont aussi été annoncés.

Le maire Gilles Lehouillier a réagi à l’annonce des projets inscrits dans la programmation routière 2018-2020 du gouvernement du Québec en Chaudière-Appalaches, pendant la conférence de presse précédant le conseil municipal, le 12 mars.

Rappelons que la dernière phase de réaménagement de la route 277 et l’étude d’opportunité sur la transformation des routes 116 et 132 en boulevard urbain ont été annoncées parmi d’autres mesures par  la ministre déléguée aux transports Véronyque Tremblay et Dominique Vien, députée de Bellechasse et ministre responsable de la région.

«L’étude pour la route 116 a été annoncée. On trouve que c’est un pas dans la bonne direction. Mais le concept avait été présenté à la population par le ministère des Transports en 2011. Donc, il y a déjà beaucoup de retard pris dans ce dossier. On espère qu’il va être possible d’accélérer la cadence. On va attendre le budget avant de crier notre joie et que le projet soit inscrit au programme quinquennal. S’il ne l’est pas, ça veut dire qu’il ne se fera pas dans les cinq prochaines années», a déclaré Gilles Lehouillier.

Le maire s’est également réjoui que l’option du viaduc Saint-Omer soit mise à l’étude, par le ministère à la suite d’une rencontre avec le ministre des Transports André Fortin. «Ce scénario a été pris en compte et des recommandations devraient être déposées d’ici la fin du mois de mai», assure Gilles Lehouillier qui attend un engagement fort des partis politiques à ce sujet pendant la campagne électorale.

Concernant le troisième lien, le maire attend toujours la rencontre dans le cadre de l’étude d’opportunité et l’espère pour bientôt. Il a aussi défendu l’utilisation d’autres données que celles de l’étude origine-destination qui, selon lui, donne une idée statique de ce qui se passe.

«Si on prend toujours les mêmes paramètres de l’enquête origine-destination, on va arriver aux mêmes conclusions : il n’y a pas de trafic dans l’est. C’est normal ! Il n’y a pas de tunnel, a-t-il estimé. On aimerait avoir des scénarios qui nous projettent vers l’avenir. Par exemple, s’il y avait un lien dans l’est de la ville, voici ce qui pourrait arriver au niveau des déplacements.»

 

La Ville se dote d’un plan de lutte contre l’agrile du frêne

Arrivé de l’autre côté du fleuve, l’agrile du frêne a pour l’instant épargné Lévis. Véritable fléau, l’insecte ravageur d’origine asiatique s’attaque aux frênes et les tue. Mais ce ne serait qu’une question de temps avant qu’il traverse sur la Rive-Sud, assure-t-on à la mairie.

La Ville de Lévis s’est dotée d’un plan d’action pour faire face à ce risque, accompagné d'une enveloppe de 126 000 $ pour l’année 2018, afin de permettre la mise en place de toutes les mesures nécessaires pour ralentir et contrôler la menace.

Des actions préventives ont déjà été menées depuis 2012 avec l’installation de 32 pièges chaque année. Les élagueurs de la ville ont aussi reçu une formation sur l’agrile et le traitement pour lutter contre. Il est envisageable d’utiliser un insecticide pour traiter les arbres. La solution étant toutefois coûteuse, 1 400 $ par arbre sur une période de 10 ans, elle pourrait être réservée aux arbres patrimoniaux.

Des abattages pourraient aussi être effectués en cas de nécessité. Le coût sera pris en charge par le Ville pour les arbres du domaine public et une aide accordée pour ceux se trouvant sur des terrains privés. La population de frênes est estimée à 7 000 arbres de propriété publique. Et un recensement des frênes sur le territoire est prévu.

 

De nouvelles cellules d’enfouissement des déchets

Destinées à l’entreposage des matières résiduelles, deux nouvelles cellules vont être construite sur le site d’enfouissement de Saint-Lambert-de-Lauzon, géré par la Régie intermunicipale de gestion des déchets des Chutes-de-la-Chaudière. Les travaux doivent débuter en mai avec une livraison prévu au mois d’août.

Ces cuves ont une durée d’utilisation, avant d’être pleines, d’environ deux années et demie, contre trois ans et demi auparavant. Cette progression s’explique par l’augmentation de la proportion de résidus recyclés ou compostés.

 

Deux bornes électriques supplémentaires

Six bornes électriques pour recharger les voitures sont aujourd’hui en fonction à Lévis et deux autres devraient être installées cette année, l’une à la traverse et une au centre de congrès et d’exposition de Lévis.

«On a commencé timidement et on est rendu à 4 788 rechargement en 2017, effectués surtout sur la borne électrique de la tête des ponts, dans le carrefour Saint-Romuald» a commenté le maire.

Deux générations de borne sont en service avec des temps de chargement de une à quatre heures. «C’est la charge rapide qui est la voie d’avenir. Les bornes de recharge de quatre heures sont appelées à disparaître», a-t-il conclu.

 

Stéphane Bisson nommé directeur des technologies de l’information

La Ville de Lévis a annoncé la nomination de monsieur Stéphane Bisson au poste de directeur des technologies de l’information. Il est entré en fonction le 13 mars.

Employé de la Ville de Lévis depuis 2006, Stéphane Bisson a occupé la fonction de coordonnateur des technologies de l’information. Il succède à Christiane Bélanger, qui occupait cette fonction depuis décembre 2014.

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