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Davie : le Bloc québécois fait une nouvelle sortie

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CRÉDIT : GILLES BOUTIN - ARCHIVES

20 mars 2018 12:54

De concert avec l’Association des fournisseurs du Chantier Davie Canada, Martine Ouellet, la chef du Bloc québécois (BQ), ainsi que Marilène Gill, députée bloquiste de Manicouagan et porte-parole des pêches et océans, ont exigé, le 19 mars, que Justin Trudeau respecte «son engagement pris» à Québec en janvier en faveur de l'entreprise lévisienne.

Rappelons que de passage à Québec, le 18 janvier 2018, Justin Trudeau avait indiqué que des négociations allaient s'amorcer entre le gouvernement fédéral et Chantier Davie pour le projet Resolute. Cette proposition de l'entreprise lévisienne vise à convertir quatre brise-glaces existants pour les louer ensuite à la Garde côtière canadienne, afin de répondre aux besoins intérimaires de cette dernière.

Depuis, les différents intervenants attendent un octroi de contrat. À Chicoutimi, le 12 mars dernier, l’Association des fournisseurs du Chantier Davie a notamment demandé à Justin Trudeau qu’il s’engage à conclure le contrat des quatre brise-glaces. Mais aucune avancée n'est survenue depuis, ce que déplore le Bloc québécois vu la menace qui pèse sur «800 emplois hautement qualifiés» en raison de «l’inaction du Canada».

Du même, la formation politique a plaidé pour que le Québec reçoive un pourcentage de contrats à la hauteur de sa participation à l’assiette fiscale du Canada, soit 23%. Ainsi, le Bloc estime que le gouvernement canadien doit revoir sa stratégie navale afin que le Québec obtienne sa juste part d’investissements.

«Le Chantier Davie, bien qu’il soit le meilleur en Amérique du Nord et à ce jour, a reçu moins de 1 % des 100 milliards de $ de contrats annoncés par le Canada», a rappelé Marilène Gill.

«Le scandale économique que constitue le manque à gagner de la Davie est une autre preuve de la toxicité structurelle que le Canada impose au peuple québécois», a ajouté Martine Ouellet, tout en faisant l'apologie de la «République du Québec».

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