Cependant, les pompiers lévisiens ont profité de l’Assemblée générale du 20 mars pour accorder aux dirigeants de leur syndicat le mandat de déclencher des moyens de pression au besoin. Ce vote à l’unanimité a été fait par mesure préventive.
«Nous espérons avoir une entente négociée sans nous rendre aux moyens de pression. Nous sommes en période intensive (de discussions) et il y a des rencontres une à deux fois par semaine», a commenté Jean-François Hamel, président du SPL, à Taïeb Moalla du Journal de Québec.
Dans son article Le Syndicat des pompiers peut déclencher des moyens de pression, paru le 18 avril, la Ville de Lévis répond également qu’elle a «bon espoir que ça va bien aller». Selon la loi, les pompiers n’ont pas le droit de grève. Toutefois, selon les nouveaux mécanismes de la loi 15, «un médiateur serait nommé pour aider les parties à trouver un règlement» si une entente n’est pas conclue d’ici le 31 mai.
Rappelons que le SPL représente 120 pompiers réguliers et 40 temporaires. Les dernières discussions entourant le contrat de travail des pompiers avaient duré pendant deux ans et demi, notamment en raison de la transition entre l’administration Roy-Marinelli et Lehouillier. La dernière entente était entrée en vigueur de façon rétroactive au 1er janvier 2012 pour une durée de six ans, donc jusqu’au 31 décembre 2017.