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De la baignade au fleuve dès 2019?

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La plage naturelle du parc de l’Anse Tibbits serait le premier lieu visé par la Ville de Lévis pour la baignade au fleuve.

15 juin 2018 10:35

La Ville de Lévis procède depuis deux ans à des échantillonnages sur sept sites potentiellement propices à la baignade dans le fleuve Saint-Laurent. En marge du conseil municipal du 11 juin, le maire, Gilles Lehouillier, a annoncé que trois emplacements ont été retenus pour la prochaine étape d’analyse.

Le parc de l’Anse Tibbits (Lévis), la plage Garneau du parc de la Marina de la Chaudière (Saint-Romuald) et l’ancien quai Baker (Saint-Nicolas) sont les trois lieux en question.

La prochaine étape est de réaliser un modèle prédictif de la qualité de l’eau selon l’heure du jour. «On va développer ce modèle avec l’Université Laval au cours de l’année 2018-2019 avec des paramètres qui influencent la qualité de l’eau, soit les pluies des dernières heures, les marées, la direction des vents, la température de l’eau, etc.», a expliqué le premier magistrat.

Le maire n’a pas voulu donner un échéancier à respecter pour ce projet. «Ça peut être pour l’été 2019 ou 2020. La Direction de l’Environnement travaille aussi avec l’Université Laval dans ce dossier. On devrait avoir un échéancier des prochaines étapes d’ici la fin de l’été», a annoncé le maire. Il a également précisé que rien n’est garanti dans ce projet.

En effet, le modèle prédictif devient très important pour s’assurer que la qualité de l’eau permet la baignade. Le maire a fait un parallèle avec les piscines publiques qui subissent trois tests d’eau par jour et, si un test n‘est pas concluant, tous les baigneurs doivent être évacués.

Un lieu plus propice

La maire Lehouillier a aussi ajouté que le parc Saint-Laurent (Anse Tibbits) est présentement le lieu le plus adapté à la baignade. «Parmi les trois sites, le mieux configuré, où il y a déjà une plage naturelle : c’est l’Anse Tibbits, a déclaré Gilles Lehouillier. Une chose qu’on n’a pas à la Marina de la Chaudière où il y a eu de l’enrochement.»

En effet, en plus de la plage naturelle, le parc de l’Anse Tibbits offre beaucoup d’espace et un chalet de service y est déjà en opération. « À court terme, on mise beaucoup sur cet emplacement (l’Anse Tibbits), car il y a déjà des aménagements, c’est une plage naturelle», a maintenu le maire. Cependant, la phase d’aménagement de la plage ne sera pas mise en branle avant d’avoir un modèle prédictif de la qualité de l’eau.

Depuis l’amorce des recherches, la Ville évalue avoir investi entre 25 000$ et 30 000$ dans ce projet.

 

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