«Ensemble, nous avons la chance de participer à ce qui deviendra un moment historique. C’est de se donner ce pouvoir, en travaillant en tenant compte des préoccupations de chacun, de faire mieux, de faire plus et de le faire maintenant», a d’emblée soutenu François Paradis, le député sortant de Lévis qui espère obtenir un deuxième mandat.

Si le trio caquiste n’a pas voulu dévoiler d’engagement lors de son lancement afin de se garder des munitions pour le reste de la campagne, Stéphanie Lachance, François Paradis et Marc Picard estiment que le Québec est mûr pour «sortir de 40 ans d’immobilisme» et régler des problématiques régionales.

Parmi les enjeux locaux sur lesquels ils veulent débattre, les trois candidats de la CAQ sur le territoire de Lévis ciblent l’absence de CHSLD dans le comté des Chutes-de-la-Chaudière, la rénovation du bloc opératoire de l’Hôtel-Dieu de Lévis et la fluidité de la circulation comme des dossiers prioritaires.

Un 3e lien dans un premier mandat

D’ailleurs, en ce qui a trait à la mobilité, les trois caquistes ont rappelé que leur formation politique est la seule à promettre que la construction d’un troisième lien interrives débutera d’ici la fin d’un premier mandat de la CAQ au pouvoir. 

Du même souffle, François Paradis a balayé du revers de la main les critiques du Parti libéral du Québec (PLQ) sur cette promesse. Rappelons que Dominique Vien députée sortante et candidate du PLQ dans Bellechasse, a notamment déclaré que cet engagement était «une lubie de l’esprit», arguant que la construction de l’infrastructure ne pourrait commencer qu’en 2026 selon les estimations du gouvernement libéral.

«Quand tu as la volonté politique de faire en sorte qu’un projet de cette envergure voit le jour, il y a le moyen de le faire. Déjà le devis dans sa largeur et dans son spectre fait en sorte que tout est plus long. […] Ce troisième lien est plus qu’essentiel et il doit être à l’est. Nous avons aussi des avis qui nous disent que c’est réalisable. En temps et lieu, nous les présenterons», a affirmé le député sortant de Lévis.

Campagne positive

Dans un autre ordre d’idées, les candidats caquistes ont souligné leur intention de faire une campagne positive, comme prévoit le faire au niveau provincial leur chef, François Legault. Et ce, malgré que certains adversaires s’en soient pris à eux. Le candidat du Parti québécois (PQ) dans Chutes-de-la-Chaudière, Serge Bonin, a notamment déploré que Marc Picard ne réside pas dans sa circonscription alors que Dominique Vien a critiqué Stéphanie Lachance pour n’avoir été présente dans Bellechasse à titre de candidate que depuis juin.

«Nous sommes la cible puisque nous sommes le gouvernement en attente. Je ne veux pas faire d’attaques personnelles, je veux construire, être à l’écoute des besoins gens et offrir des projets aux citoyens pour améliorer leur qualité de vie», a lancé M. Picard.

«Je n’embarquerai pas là-dedans non plus. Mme Vien peut dire que je ne suis sur le terrain que depuis le mois de juin, moi je le sais que je suis sur le terrain depuis bien avant ça. Ce n’est pas parce que je n’ai pas mis de photos (sur Facebook) et que je ne me suis pas identifiée que je n’étais pas là. Les organismes et les élus le savent parce que je les ai tous rencontrés. Et Mme Vien le sait probablement», a ajouté Mme Lachance.