«Le 1er octobre, les Québécoises et les Québécois auront à choisir entre la vieille classe politique et un mouvement progressiste et populaire porteur de la voix du peuple et de ses aspirations. Parler pour le peuple, c’est proposer une assurance dentaire pour tout le monde, du transport collectif à moitié prix, la gratuité scolaire à tous les niveaux et un salaire minimum à 15 $ l’heure», a lancé Diane Vincent, candidate solidaire dans Beauce-Sud et co-porte-parole du parti dans la région avec Georges Goma, le candidat dans Lévis.
En Chaudière-Appalaches, QS entend articuler sa campagne sur trois axes, soit «être au service des gens qui travaillent fort, assurer l’avenir de nos petits-enfants et prendre soin de nos aînés». Plus concrètement, les candidats solidaires ont également présenté les propositions qu’ils entendent défendre lors de la campagne, dont celles touchant les circonscriptions lévisiennes.
Dans Lévis, Georges Goma promet de faire de Lévis «une véritable capitale de Chaudière-Appalaches», notamment en ajoutant des ressources professorales et en augmentant le budget dédié aux infrastructures du campus de l’UQAR à Lévis ainsi qu’en développant des transports collectifs électriques intra et interurbains entre Lévis et les principales villes de la région.
Pour sa part, le candidat solidaire dans Chutes-de-la-Chaudière, Olivier Bolduc, veut favoriser le développement du transport collectif ainsi que de commerces et services accessibles facilement à pied ou à vélo. Enfin, Benoit Comeau, le porte-couleur de QS dans Bellechasse, axera principalement sa campagne sur les propositions du parti visant le développement de nouveaux modèles agricoles.
Non au troisième lien
Quant au projet de troisième lien interrives, enjeu majeur de la campagne dans la région et projet appuyé par une forte majorité de Lévisiens, les candidats de QS dans Chaudière-Appalaches sont catégoriques. Comme l’a rappelé un peu plus tôt samedi Gabriel Nadeau-Dubois, le co-porte-parole des solidaires, ils n’en veulent tout simplement pas.
«Pour nous, ce n’est clairement pas une alternative d’ajouter un lien supplémentaire, d’injecter des milliards de dollars pour une infrastructure qui va être éventuellement à être entretenue (et ainsi nécessiter des investissements supplémentaires). Ce projet va favoriser l’étalement urbain. Les promoteurs immobiliers vont être très content de la construction d’un troisième lien, mais ce n’est pas un choix responsable», a soutenu Olivier Bolduc en ajoutant que «des solutions plus efficaces», comme le télé-travail, existent déjà pour améliorer la fluidité de la circulation.
Soulignons finalement que les candidats solidaires ont partagé leur conviction que ce type de prise de position «plus à gauche» leur permettront de se distinguer des trois autres principaux partis présents dans la région, la Coalition avenir Québec (CAQ), le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti québécois (PQ).