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À l’attaque des problèmes de main-d’œuvre, de santé et de mobilité

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Benoît Béchard, Pierre-Gilles Morel et Serge Bonin croient que leur plan est «adapté aux besoins de la région». CRÉDIT : ÉRICK DESCHÊNES

12 sept. 2018 01:12

Réunis au local électoral du Parti québécois (PQ) de Lévis, les candidats péquistes Benoît Béchard (Bellechasse), Serge Bonin (Chutes-de-la-Chaudière) et Pierre-Gilles Morel (Lévis) ont présenté, le 12 septembre, leur plan de match régional pour s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre, à la difficulté d’accès au système de santé et à la congestion routière.

D’abord, en ce qui a trait à la pénurie de main-d’œuvre, le PQ promet de mettre en place un «train de mesures concrètes» visant à soutenir les entreprises de Lévis et de Bellechasse au niveau du recrutement et de l’augmentation de la productivité. 

S’ils obtiennent le pouvoir, les péquistes entendent réinvestir massivement dans les instances locales de développement économique, développer la filière formation professionnelle en entreprise avec qualification professionnelle (formation duale) et accroître la régionalisation de l’immigration. 

À ce propos, ils désirent que Chaudière-Appalaches ait un minimum de 5 % des immigrants du volet économique, avec une structure d’accueil permettant de les intégrer progressivement au marché du travail, tout en leur fournissant des services de francisation.

«La pénurie de main-d’œuvre dans Chaudière-Appalaches, c’est connu et documenté depuis 2008. Ça s’accélère d’année en année. Au lieu de mettre un plan d’action concret et efficace, le gouvernement libéral a laissé les entreprises se laisser débrouiller par elles-mêmes, parce qu’il était bien occupé à faire des coupures pour engranger les surplus. Je n’ai aucune gêne à donner la note E au gouvernement libéral en ce qui a trait à la gestion de la pénurie de main-d’œuvre», a déploré Benoît Béchard.

Faciliter l’accès

Ensuite, pour le système de santé, les péquistes espèrent mettre en place d’autres mesures, dans le but d’en faciliter l’accès. 

Pour ce faire, ils s’engagent à réclamer un investissement majeur au niveau des soins à domicile (investissement prévu de 1 G$ pendant les quatre prochaines années à la grandeur du Québec), faire passer le nombre d’ambulances de 8 à 13 à Lévis, et à mettre en place un «accès de proximité» à des infirmières praticiennes spécialisées dans chaque CLSC, jusqu’à 21h, 7 jours sur 7.

Selon Pierre-Gilles Morel, ce plan peut se réaliser malgré la pénurie de main-d’œuvre qui frappe aussi ce secteur.

«Avec un allègement bureaucratique, nous pensons que ça va aider le système de santé. Nous pensons que beaucoup des perturbations et des ralentissements sont provoqués par une bureaucratie trop lourde. En essayant de mieux répartir les employés, en prodiguant plus de soins à domicile et en donnant une option de plus aux patients, nous pensons pouvoir faciliter l’accès», a argué le candidat du PQ dans Lévis.

Urgence d’agir

Enfin, estimant comme leurs adversaires que la congestion routière entre Québec et Lévis est une problématique majeure, les candidats péquistes veulent s’y attaquer en n’écartant aucune option, que ce soit par l’optimisation des liens existants ou par la construction d’un troisième lien. Et ce, toujours en se basant sur des études complètes et des avis d’experts.

Entre temps, Benoît Béchard, Serge Bonin et Pierre-Gilles Morel s’engagent à réaliser des mesures à court terme désirées par le maire de Lévis, telles le réaménagement la route 116 en boulevard urbain, la construction du viaduc Saint-Omer et l’élargissement de l’autoroute 20 Est entre l’avenue Taniata et le secteur Desjardins.

De plus, ils veulent ajouter des navettes express reliant le centre-ville de Lévis à Sainte-Foy et Québec, accompagner les petites entreprises de Chaudière-Appalaches dans leur transition vers le télétravail, favoriser le covoiturage, ajouter des stationnements incitatifs et améliorer le transport en commun à Lévis. 

«On va tout faire pour améliorer la mobilité à tous les points de vue avec les meilleures solutions possibles, en collaboration avec le maire. Il faut trouver un équilibre intéressant entre la construction de nouvelles infrastructures et la bonification du transport collectif», a conclu Serge Bonin.

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