S’il est élu, le candidat solidaire promet d’améliorer de la qualité de vie et la sécurité financière des agriculteurs, contrer l'accaparement des terres agricoles, mettre en place une politique de souveraineté alimentaire et travailler à la transition écoresponsable de l’agriculture. À cette occasion, il a aussi abordé la proposition de QS d'augmenter le nombre de paliers d'imposition pour les particuliers.
Dans un autre ordre d’idées, dans le communiqué traçant le bilan de la rencontre, Benoit Comeau a tenu à préciser sa pensée sur le pluralisme syndical dans le monde agricole. À la suite de l’événement, un agriculteur avait notamment écrit sur sa page Facebook que selon le candidat de QS, sa formation politique était en train de changer d’avis sur cette question.
«Dans le contexte de l'Union des producteurs agricoles (UPA), le pluralisme syndical est déjà une réalité. Je n'apprends rien à personne si je dis que c'est une organisation composée de plusieurs syndicats. Notre programme a été écrit dans le contexte du rapport Pronovost de 2008, mais depuis, l'UPA s'est adaptée et fait maintenant des efforts pour se porter à l'écoute de la relève et des pratiques agricoles alternatives, notamment concernant le bio, le bien-être animal et la culture traditionnelle. Ainsi, avec ces changements, l'UPA d'aujourd'hui est différente de celle considérée dans la plateforme de QS», a conclu M. Comeau.