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Le PQ veut une offre culturelle et éducative comparable aux villes similaires

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Pierre-Gilles Morel et Serge Bonin, candidats du Parti québécois dans à Lévis et dans Chutes-de-la-Chaudière.

20 sept. 2018 09:01

Les candidats du Parti québécois dans les Chutes-de-la-Chaudière et à Lévis, Serge Bonin et Pierre-Gilles Morel, ont présenté leurs engagements en matière d’éducation et de culture, lors d’une déclaration diffusée en direct sur la page Facebook des candidats, le 20 septembre, à laquelle était invité le Journal.

«Depuis que la Coalition avenir Québec est élue dans Lévis, le Parti libéral a arrêté de dépenser et n’a pas beaucoup appuyé les projets du maire», a constaté en préambule Serge Bonin, et ce, a-t-il rappelé, dans un contexte où la Ville, qui est en plein développement, affiche une bonne croissance économique et démographique.

Une situation particulièrement visible en matière de transport selon le candidat, alors que la mobilité reste la priorité pour Lévis. Il a ainsi pris l’exemple le viaduc Saint-Rédempteur qui se construit «aux frais de la Ville» et espère finalement plus d’investissements pour Lévis.

En matière d’éducation, le PQ veut augmenter et protéger les services aux élèves. Ainsi, le parti s’engage à mettre plus de spécialistes dans les écoles, c’est-à-dire plus d’éducateurs et de psychologues par exemple. Pour cela, il faudrait réinvestir dans ces professionnels, qui «ont été coupés au fil du temps» et que le PQ aimerait ramener dans les écoles, a souligné Pierre-Gilles Morel.

Un suivi des élèves entre le primaire et le secondaire, serait aussi nécessaire pour maintenir une continuité, a-t-il ajouté. Le PQ veut mettre en place une loi bouclier «qui assurerait une protection contre des coupes futures en éducation en assurant qu’il y ait toujours un seuil minimum de services qui soient offerts aux élèves», a-t-il complété

Ensuite, c’est du côté des programmes particuliers que le PQ veut agir, afin de les soutenir. Le candidat craint en effet que ces programmes manquent de financement, puisque, à la suite d'une décision récente, les commissions scolaires ne peuvent plus demander de contribution aux familles, afin de respecter le principe de gratuité de l’école publique. «Les commissions scolaires ont tiré la sonnette d’alarme et nous, on veut aider.»

De plus, le PQ mettrait fin au cours d’Éthique et culture religieuse pour le remplacer par un enseignement plus axé sur la citoyenneté ou ajouterait une heure d’éducation physique, parmi d’autres mesures. Concernant Lévis, et plus particulièrement l’ouest de la ville qui a connu une forte croissance démographique, les candidats constatent que «l’offre n’a pas vraiment suivie». À Saint-Étienne, par exemple, Serge Bonin trouve les écoles trop petites, puisque les élèves ne peuvent y suivre le cycle complet, afin de préserver le sentiment d’appartenance du jeune.

Augmenter l'offre

S’appuyant sur des comparaisons avec des villes du Québec de taille similaire, les candidats se sont demandé comment l’offre pourrait être améliorée et augmentée, notamment à l’ouest, malgré la proximité des grands établissements de la Rive-Nord. «Ça nous semble une disparité forte», a commenté Serge Bonin.

Même chose en matière de culture. Les candidats estiment que Lévis pourrait avoir une grande salle sur son territoire afin d’être équipé pour accueillir des spectacles de plus grande envergure et des tournées, plutôt que les gens se rendent à Québec pour les voir. Au regard des chiffres, comme le nombre de salles et de places, «il semble qu’il manque d’offre culturelle par rapport à la population qu’on a et la comparaison aux autres grandes villes», a relevé Serge Bonin.

Les candidats ont terminé sur le programme du PQ portant sur la protection de l’environnement. À Lévis, les entreprises d’économie sociale qui ramassent les matériaux en fin de vie et les revalorisent ou les recyclent devraient être davantage mises de l’avant, selon les candidats.

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