«Les deux traversiers de Québec ont 47 ans, on approche de la fin de leur vie utile, fixée à une cinquantaine d’années, il faut commencer à planifier leur remplacement. Il faudrait être capable de planifier le renouvellement de la flotte pour ne pas avoir à travailler dans l’urgence et éviter la multiplication des ruptures de service pour la population. Si l’on veut que les gens prennent la traverse Québec-Lévis de façon régulière, il faut que le service soit fiable et constant», a déclaré Ann Gingras, présidente du conseil central, dans un communiqué de presse publié le 29 décembre.
Pour la syndicaliste, le seul partenaire de confiance pour fournir ces nouveaux navires à la Société des traversiers du Québec est Chantier Davie, une entreprise lévisienne dont la majorité des travailleurs sont représentés par la CSN.
C’est en raison des déboires du F.A.-Gauthier, le traversier qui assure la liaison entre Matane et la Côte-Nord et qui est présentement hors service, qu’Ann Gingras arrive à cette conclusion.
«On a voulu économiser en allant à l’international pour faire construire ce traversier, le F.A.-Gauthier est une réalisation des chantiers Fincantieri en Italie, mais il est déjà en rade même s’il est beaucoup plus récent (2015). La Davie a fait la preuve à maintes reprises qu’elle est en mesure d’offrir une solution économique, durable et fiable pour la construction de traversiers, pourquoi ne pas les impliquer dès le début?», a conclu Mme Gingras.