«Les gouvernements de proximité veulent et peuvent en faire plus pour les Québécoises et les Québécois. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin de nouvelles sources de revenus alors même que la fiscalité municipale a atteint ses limites, les municipalités québécoises sont les plus dépendantes de ces sources de revenus que leurs homologues canadiennes, et que les changements démographiques et la dématérialisation de l'économie mènent les finances des administrations dans l'impasse. Si rien n'est fait, ce sont les citoyens qui devront payer la facture», a déclaré M. Cusson, également maire de Drummondville.
L'UMQ aimerait également que les actions de réduction des GES soient recentrées autour d'un investissement stratégique en mobilité durable en réaffectant 75 % des ressources du Fonds vert dans le transport en commun en prenant en compte la croissance des coûts d'opération des municipalités et que le paiement complet des tenants lieux de taxes aux municipalités (155 millions $) soit honoré.
Le regroupement de municipalités québécoises désire aussi que le transfert des redevances sur les ressources naturelles soit augmenté à 25 % aux municipalités (100 millions $) avec un mode de répartition revu au bénéfice des régions qui accueillent ce type d'activités économiques, que les nouveaux revenus provenant de la vente de cannabis soient partagés et que l'autonomie municipale en ce qui a trait à la réglementation de la consommation du cannabis dans les lieux publics (20 millions $) soit respectée.
Enfin, l’UMQ demande que la date du prochain scrutin municipal soit repoussée au printemps pour permettre aux élus d'avoir plus de temps pour préparer leur budget, pouvoir imprimer leurs priorités et honorer leurs engagements.