C'est en raison de l'échec du processus de médiation entre les plaignantes et la Ville de Lévis que la CNESST a amorcé une enquête.
Il s'agit de l'étape suivante dans le processus établi par la CNESST lorsqu'elle reçoit des plaintes pour harcèlement psychologique. Une plainte peut franchir six étapes, soit en ordre chronologique le dépôt de la plainte, l'analyse préliminaire, la médiation (libre et volontaire qui peut être acceptée ou refusée par les parties), l'enquête, la préparation du dossier en vue de l'audience devant le Tribunal administratif du travail (TAT) et l'audience devant le TAT.
Rappelons que les événements allégués par les plaignantes à Gilles Lehouillier seraient survenus pendant son premier mandat à la mairie de Lévis, de 2013 à 2017. Les plaintes ont été déposées en août dernier.
De son côté, depuis le début de la médiatisation de l'affaire en septembre dernier, le premier citoyen de Lévis a toujours vivement nié ces allégations. Une position qu'il a réitérée le 26 avril, en marge d'une conférence de presse.
«Nous sommes à l'intérieur d'un processus de la CNESST, que je suis à la lettre. J'ai la conscience tranquille. Ce qu'on nous demande, c'est de ne pas interférer dans ce processus. La seule chose que je peux vous dire, c'est que ce processus va nous permettre tantôt de distinguer la réalité des faussetés. Et actuellement, je vois dans les médias des faussetés. Dans le cadre du processus, nous pourrons rétablir les faits et nous verrons, à ce moment, les décisions que nous prendrons. Je ne me laisse pas distraire par cela parce que j'ai la conviction profonde que j'ai bien agi dans ce dossier. À la fin du processus, je ferai le point», a déclaré M. Lehouillier avant d'ajouter qu'il avait participé de bonne foi à la médiation.