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La Ville et ses cols blancs trouvent un terrain d’entente

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CRÉDIT : ALEXANDRE BELLEMARE

16 juil. 2019 03:23

Dans le cadre du conseil municipal extraordinaire tenu le 15 juillet, la Ville de Lévis a adopté à l’unanimité l’entente de principe entre le syndicat des cols blancs de la Ville de Lévis et les représentants de la Ville pour le renouvellement de la convention collective conclu le 8 juillet dernier.

À la suite de 30 rencontres, exclusivement à l’interne, entre les parties depuis octobre 2018, les 850 cols blancs, sans convention collective depuis le 31 décembre dernier, de la Ville de Lévis ont voté à 70 % les termes négociés avec la Ville proposés par leur comité de négociation.

«Je suis heureuse de l’entente. Le tout s’est déroulé dans le plus grand respect et nous croyons avoir conclu une entente gagnant-gagnant», a fait savoir par voie de communiqué la présidente du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) section locale 2927, Isabelle Émond.

Les détails de l’entente

Cette nouvelle convention collective d’une durée de cinq ans favorisera une flexibilité et une plus grande efficience des deux parties, selon la Ville. «Un horaire de travail variable permettra à nos cols blancs de bénéficier d’un ajustement d’horaire afin de comprimer les heures de travail sur deux semaines par mesure de bénéficier d’une journée supplémentaire de congé», a expliqué Gaétan Drouin, directeur général adjoint de la Ville de Lévis. Ce dernier croit que cette façon de faire permettra une meilleure conciliation travail-famille pour les travailleurs municipaux.

De plus, le nombre d’heures de travail par semaine passera de 32,5 à 35 heures et certains avantages sociaux seront désormais accessibles aux employés temporaires de la Ville en réponse au contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre. «On veut être attractif comme employeur. Donc, les travailleurs temporaires vont bénéficier de meilleurs avantages sociaux pour assurer le maintien en emploi», a justifié M. Drouin.

Selon le directeur général de la Ville de Lévis, Simon Rousseau, les citoyens bénéficieront eux aussi de la «flexibilité» de cette entente puisque la plage horaire des services municipaux sera plus étendue. En effet, les citoyens auront accès aux services municipaux de 12h à 13h30 en plus de l’horaire régulier, ce qui n’était pas le cas auparavant étant donné que les services étaient suspendus durant ces heures de la journée.

«Parfait et raisonnable» pour le maire

Cette entente sera donc rétroactive au 1er janvier 2019 et assurera une qualité de vie des cols blancs de la Ville tout en maintenant la qualité des services offerts à la population, selon la Ville de Lévis.

Aux yeux du maire de Lévis, Gilles Lehouillier, les négociations et l’entente ne pouvaient pas être plus «parfaites» pour les deux parties. «Ce qu’on est allé chercher, c’est une plus grande flexibilité dans les conditions de travail. (…) On souhaitait atteindre une cible entourant les 2 % (d’augmentation salariale annuelle moyenne) et c’est exactement ce qu’on a atteint, c’est parfait et c’est raisonnable (comme entente)», a-t-il commenté en bordure du conseil municipal extraordinaire.

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