Faire de la région une destination de tournage, voilà l’objectif du nouveau Bureau de cinéma et de télévision de Chaudière-Appalaches (BCTCA).
L’organisme entend aussi promouvoir territoire, ressources et villes auprès des producteurs et des réalisateurs, ainsi que leur proposer un accompagnement dans toutes les étapes de la production et participer activement au rayonnement de la région par le développement de la relève.
Une grande diversité de paysages
«La différence de Chaudière-Appalaches, ce qu’on a et que les autres n’ont pas, c’est la grande diversité des paysages, qu’il n’y a nulle par ailleurs au Québec. On a les mines dans le sud, les montagnes des Appalaches, plus de la moitié des érables du Québec dans la Beauce, deux rivières importantes, Etchemin et Chaudière, et on peut tourner tout le long, et facilement, des 160 kilomètres de littoral du fleuve», explique Daniel Ferland, à l’origine du projet et président du conseil d’administration.
Lors d’un tournage, les équipes de production et de réalisation ont des besoins très spécifiques : besoins logistiques, hébergement, restauration, location d’équipement, caméras, etc.
Ainsi le BCTCA pourra montrer les ressources disponibles et faire le lien avec la main-d’œuvre.
Des financements en attente
Nouvellement constitué au début du mois de novembre, l’organisme compte aujourd’hui trois membres avec Fabien Pelletier, vice-président, et Geneviève Chartrand, secrétaire, qui travaillent tous deux dans le domaine du cinéma.
Le Bureau reste en attente de financement après une demande de subvention déposée auprès du Fonds d’aide au rayonnement des régions (FARR). La première assemblée générale est prévue début décembre. Le BCTCA souhaite collaborer avec les bureaux de tourisme et les services municipaux pour agir.
Des demandes déjà déposées
«Ce qui ne dépend pas de nous, c’est le nombre de tournages et combien les productions vont investir. On ne fait pas d’ingérence et on ne s’immisce pas dans les budgets ou les scénarios. Le choix de tourner chez nous reste une décision de production et de réalisation. Je ne peux pas dire combien il va y avoir de tournage, ni assurer de leur nombre et des montants.»
Des longs-métrages, des téléséries, et des émissions de télévision de tourisme devraient être filmés dans la région en 2018, 2019 et 2020, puisque des demandes de tournages ont déjà été déposées.
«Il y a deux ans, les producteurs et réalisateurs des X-Men sont venus au Québec. Ils ont été à Montréal, qu’ils connaissaient déjà puisqu’ils avaient déjà tourné deux films, à Québec, dans la ville, et dans Chaudière-Appalaches. Mais, qu’est-ce qu’il s’est passé? Est-ce qu’ils se sont perdus en chemin? Je ne sais pas, mais ils ont été laissés livrés à eux-mêmes. Est-ce que le bureau de cinéma et télévision de Chaudière-Appalaches aurait fait une différence? Je ne le saurai jamais, mais si on n’achète pas de billet de loterie, on ne peut pas gagner.»