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Sur scène avec les Grands Ballets canadiens

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Armonie, Annabelle, Gabrielle, Laura, Laurence et les deux Coralies ont été choisies pour danser le ballet Casse-Noisette.

11 déc. 2017 08:07

Âgée de 13 à 17 ans, sept élèves du programme Danse-Étude de l’école Élédanse, ont dansé sur la scène du Grand Théâtre de Québec pour les six représentations du prestigieux ballet Casse-Noisette. Elles étaient en tout dix danseuses à participer, un nombre record pour l’école!

Sa féérie a fait rêver des générations de jeunes ballerines. Et même les plus grandes danseuses! Casse-Noisette, c’est le ballet indétrônable de Noël dont la magie ne s’est jamais démentie. Toutes l’ont vu quand elles étaient petites, aucune n’avait osé s’imaginer y participer un jour.

Elles sont de vraies passionnées. Armonie, Annabelle, Gabrielle, Laura, Laurence et les deux Coralie dansent chaque jour depuis 10 voir même 15 ans, et ne s’en passeraient pour rien au monde. Alors quand elles ont entendu parler des auditions pour Casse-Noisette, elles n’ont pas hésité à tenter leur chance. Il faut dire que danser aux côtés des Grands Ballets canadiens demeure une occasion inestimable et unique de découvrir de l’intérieur l’univers des danseurs professionnels.

Répéter jusqu’à la perfection

«On danse dans une grande salle avec des professionnels qu’on admire. On les voit dans les coulisses se préparer. On voit ce que c’est vivre de la danse et comment fonctionne une compagnie de danse professionnelle, qui fait beaucoup de tournées», raconte Annabelle des étoiles plein les yeux.

Derrière le rêve se cache la réalité, mais aussi la beauté, d’un travail acharné fait de persévérance. Pendant deux mois, les jeunes danseuses ont répété chaque dimanche pour viser la perfection une fois sur les planches. Et les jours précédents la première, c’est tous les soirs qu’elles se sont rendues au Grand Théâtre.

«Dans les premières répétitions, on a appris la choré(graphie) et les mouvements avec le répétiteur. Plus les répétitions avançaient, plus on cherchait à ce que tout soit parfait, dans tous les détails. Que ce ne soit pas juste des danseurs qui dansent séparément, mais un corps de ballet», explique Laura.

À l’école, l’enseignement est plus technique, elles apprennent et peuvent aussi se tromper.

Incarner un personnage

Les exigence sont élevées et les danseuses ont bien appris les conseils des professionnels : «ll faut être en même temps, suivre les comptes qui sont donnés, avoir un contact visuel, être synchronisé, se souvenir des détails. Quand tu entres sur scène, tu ne peux pas te laisser envahir par le stress. Il faut que tu saches où tu vas, ça doit être précis et tu dois être dans ton personnage, c’est le plus important.»

Avant d’être de la danse, Casse-Noisette est une histoire avec des personnages que les danseuses doivent incarner afin de transmettre ce qu’ils vivent aux spectateurs. Selon le rôle qui leur a été donné, les jeunes filles jouent des anges, des orientales ou encore des matriochka, dans l’acte 2, le divertissement.

L’héroïne Clara, assiste à de grandes festivités avec le Prince Orgeat et le Casse-Noisette, où viennent danser de merveilleux personnages venus des quatre coins du monde.

Revêtues des somptueux costumes des Grands Ballets canadiens, elles ont dansé pour six représentations sous les yeux de leurs familles venues, parfois de très loin, pour les admirer. Elles espèrent maintenant que cette expérience fera la différence plus tard et qu’elle n’est qu’un premier pas sur le chemin de la danse professionnelle.

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