Et s’il était possible de se libérer complètement de nos peurs, interroge l’écrivaine originaire de Drummondville. Le cœur alchimiste retrace son voyage intérieur, d’un profond mal-être vers la paix intérieure et l’amour de soi. Sans pudeur, elle partage, les prises de conscience et les libérations qui l’ont amenée à danser avec la vie.
«J’ai découvert la puissante centrale énergétique au cœur de mon cœur, confie-t-elle dans la présentation de son livre. Elle existe au cœur de chaque être humain. Lorsqu’on prend conscience de cette centrale d’une très haute fréquence vibratoire, on découvre qu’elle a la capacité de dissoudre instantanément nos peurs, nos croyances, nos vieilles mémoires et toutes les émotions qui alourdissent notre quotidien.»
Un coup de cœur
Le récit est illustré de tableaux de la peintre d’ascendance autochtone, RenéeRose Pelletier-Martineau, qui adore dessiner et peindre sur le bois. C’est à l’occasion du symposium des arts de Drummondville, en mars 2017, que les deux artistes se sont rencontrées. «Annick a été frappée par la lumière et la vitalité de mes œuvres. Dans son parcours, elle a justement cherché à amener plus de luminosité et plus de joie dans sa vie. Elle a eu un coup de cœur pour mes tableaux», se souvient RenéeRose.
Parmi des peintures déjà existantes, l’auteure choisit celles qui prendront place dans les pages de son récit, dont l’une intitulée Plénitude (photo) créée en 2016. «Au moment où les choses se mettent en place, quand elle atteint le bonheur à la fin du livre, tout s’imbrique. La plénitude dans mon tableau se retrouve dans le ressenti de l’auteure qui s’en est servi pour illustrer ce passage vers le bonheur ultime. C’est intéressant de voir qu’il y a une émotion universelle dans l’œuvre qui va au-delà de ce qu’on voit», constate RenéeRose.
Un nouveau regard
Cette expérience a même changé son regard sur ses tableaux «Comme artiste, on crée une œuvre, on raconte une histoire et on pense des émotions. À chaque étape, les tableaux viennent marquer un tournant dans le livre et une étape dans sa recherche du bonheur. Ça m’a offert une nouvelle lecture de mon travail. J’ai réalisé que les gens sont libres de le comprendre et de se l’approprier à leur manière», apprécie la peintre.
RenéeRose a trouvé surprenant de voir ses peintures imprimées alors que les originaux sont de grands formats. «Les retrouver tout petits dans un livre, ça crée une relation de proximité. On les tient dans le creux de la main.»
Les deux créatrices accueilleront le public le 18 mars à la Galerie d’art Urbania, au 112, rue Saint-Paul à Québec, où Volupté, une exposition d’œuvres de RenéeRose, se tiendra.