«Ça les amène à découvrir l’art multidisciplinaire et ce qui se fait en art actuel. Souvent, les jeunes et beaucoup de gens ont encore une image de l’art qui consiste en des œuvres accrochées aux murs ou des sculptures. C’est super intéressant, mais, maintenant, avec les nouvelles technologies, il y a des choses qui se font en art actuel qui sont vraiment le fun et très flyées», a expliqué l’instigatrice du projet, Anilou Lacroix-Marcotte, enseignante en arts plastiques et multimédia, sur son origine.
Tenu cette année sous le thème Écosystèmes numériques – Nouvelle édition!, la douzaine d’élèves de troisième et quatrième secondaire ainsi que les artistes français Mickaël Lafontaine et Laurent La Torpille ont proposé une performance collective devant public, le 26 février, axée sur les planètes.
Pour préparer le tout, le groupe d’élèves et les artistes ont réalisé trois ateliers à Marcelle-Mallet, pendant la semaine du 19 février, afin de mettre en place les éléments de la prestation en art multidisciplinaire. En petites équipes, les participants au projet ont alors effectué plusieurs expérimentations sonores, scientifiques, visuelles et informatiques, pour créer différentes œuvres qui ont été réunies lors de la performance collective.
Un exercice pédagogique apprécié
D’ailleurs, grâce à cette approche multidisciplinaire, l’expérience est également riche en apprentissages éducatifs pour les élèves impliqués dans le projet.
«Le côté collaboratif est très important. Chaque élève a un rôle différent, mais chaque élève a un rôle hyper important dans la performance finale. Tout doit être fait ensemble. Ils doivent se parler pour que le projet ait une cohérence. Également, nos élèves sont déjà habitués de travailler avec les ordinateurs, mais ils vont beaucoup plus loin, en touchant notamment à la programmation», a analysé Mme Lacroix-Marcotte.
Un son de cloche partagé par les élèves participant à l’initiative. «C’est vraiment un beau projet et je n’ai pas hésité à retenter l’expérience cette année. À l’école, je fais (normalement) de la musique. Alors, ça me permet de voir un autre côté des arts plastiques. J’ai pu élargir mes horizons dans les arts. J’ai pu travailler à l’introduction de la performance, à la modélisation 3D et à l’écriture», a conclu Rosalie Paquet, une élève de quatrième secondaire.