Dès les premières notes de musique, chanson après chanson, les mélodies toutes plus connues les unes que les autres reviennent à la surface de la mémoire et, très vite, rejoignent le bord des lèvres qui articulent silencieusement les paroles. Starmania, c’est ça, d’immenses succès entendus à maintes reprises sur les ondes et fredonnés d’innombrables fois. Et, qu’on ne s’y trompe pas, la magie opère toujours.
D’autant que les textes restent, quarante ans plus tard, criants d’actualité. À l’image du businessman et politicien Zéro Janvier, sous les traits duquel on pourra reconnaître le président américain Donald Trump, grimé en clown.
Des artistes convaincants
Des envolés de voix sans pareil, des rythmes qui vont du rock aux ballades mélancoliques, c’est une performance de s’attaquer à pareil programme. Et les élèves du Collèges de Lévis ont relevé le défi avec talent, lors de la première de l’opéra-rock présenté à l’auditorium. Avec la fougue de leur jeunesse, ils ont su convaincre dans la peau de ces héros pas comme les autres.
La musique jouée en direct, les choristes et les décors dignes d’une production scénique d’envergure donnent de la puissance à la représentation. Sans oublier les danseuses dont le travail chorégraphique est un spectacle à part entière. Le public s’amusera sans doute de découvrir le député fédéral de Lévis Steven Blaney dans la peau de Roger-Roger, le présentateur du journal télévisé.
La mise en scène ainsi que la direction artistique sont signées Alexandre De Grandpré, la direction musicale est assurée par Michel Aubert et les chorégraphies ont été créées par Martine Grenier. Au final, on rit, on pleure et on passe une fabuleuse soirée en compagnie d’artistes qui nous offrent un grand spectacle 100% lévisien et, en plus, à deux pas de chez nous.
Starmania, les 13 et 14 avril, à 19h30, à l'auditorium du Collège de Lévis.