En résidence à la Galerie d’art du Manoir, les sculptures Compassion et L’Envol seront vues par les visiteurs et les médias du monde entier. Cette dernière aynt pris place à l’extérieur de la galerie, Mme Pomerleau espère qu’elle sera mise de l’avant à quelques reprises.

«Les deux jours que ça va durer, ça va être très actif aux nouvelles. En la mettant dehors, j’ai l’impression que les journalistes vont parler en avant, puisque c’est une des belles pièces de la région», a-t-elle fait remarqué, heureuse de cette visibilité que lui offrira la tenue du G7.  

Toutes deux coulées dans le bronze, ces sculptures sont le résultat d’une profonde réflexion entourant les différents effets que procure ce métal sur la structure. «Ce qui est dangereux en sculpture et surtout quand on fait du bronze, c’est de créer des objets rigides qui n’ont pas de vie. […] Il faut être capable de jouer avec notre création, de la rendre vivante et de lui insuffler une émotion», a expliqué l’artiste, qui a pensé chacun des détails composant ses œuvres.  

Transmettre l’émotion

C’est plein de tendresse que Rosanne Pomerleau a expliqué la démarche artistique derrière sa sculpture Compassion. Tout au long du processus de création, elle a souhaité reproduire, par la démonstration d’une dame qui tient un oiseau blessé, «le pouvoir d’envelopper d’un amour inconditionnel, comme un cadeau, un autre être vivant».

«Pendant que je la sculptais, il y a un moment où je pleurais tellement j’étais bien dans cette émotion de compassion. C’est sûr que quand tu vis ça, ça se transmet dans ton œuvre», a-t-elle manifesté. 

L’Envol, qui représente un ange libérant une colombe, a quant à elle été réutilisée à quelques reprises à titre de mausolée. L’artiste l’a créée pour représenter le passage de la vie vers un autre monde. «Je me suis dis que j’allais faire un ruban qui part de son cœur et qui tourne autour, pour inspirer la spirale de la nature. Je voulais recréer ce mouvement, qui est une force de vie», a fait valoir Mme Pomerleau, qui a également travaillé avec l’équilibre du bronze pour lui donner une impression de légèreté.

La sculpture, un autre art

Avec une quarantaine d’années de métier accumulées, Rosanne Pomerleau s’est fait connaître pour le réalisme de ses œuvres. En entrevue, elle a toutefois déclaré préférer la sculpture à la peinture. «J’adore ça, c’est une autre énergie. Le fait de voir en 3D, de sentir la forme sous tes mains, c’est comme si le sujet était devant toi», a affirmé celle qui a comme projet d’installer sa propre école à Lévis. 

Pour plus de détails concernant l’exposition du G7 de la Galerie d’art du Manoir, consultez le www.galeriedartdumanoir.com.