De l’auteur et producteur français Laurent Ruquier, adaptée et mise en scène par le nouveau directeur artistique, Reynald Robinson, Je préfère qu’on reste amis est une comédie sentimentale remplie de quiproquos, de malentendus, de tendresse et d’humanité. Les comédiens partage avec le public la complexité de la relation humaine entre deux très bons amis, où l’amour vient se mettre dans le chemin. Et les spectateurs s’y reconnaîtront certainement.
«Je serais très curieuse de faire un sondage sur le nombre de femmes qui ont entendu cette fabuleuse phrase : ‘‘Je préfèrerai qu’on reste amis’’», se demande Amélie Grenier. La comédienne interprète Claudine, une femme qui ne fait pas toujours tourner la tête des hommes. Depuis cinq ans, elle est le meilleur chum de gars de Valentin, l’homme qui fait chavirer le cœur de toutes les femmes.
Un écho à l’existence
Dans les révélations que Valentin fera à Claudine, Amélie Grenier a trouvé un écho à des moments parfois traversés dans l’existence. «Ce sont des hauts et des bas que j’ai aussi connus dans ma vie, remarque-t-elle. Il n’y a personne qui, adulte, n’a pas ressenti un certain rejet à un moment donné par rapport à l’amour qu’il voulait offrir ou recevoir de quelqu’un.»
Et c’est un personnage à son image qu’Amélie Grenier interprète. «Plus jeune, souvent comme acteur, ça nous fait peur de jouer des personnages qui nous ressemble. On a, je ne sais pas si c’est une peur, mais en vieillissant, on assume beaucoup plus ce qu’on est. On l’accueille. Et, tout à coup, on dit, oui j’ai vécu ça, oui ça me ressemble. Elle est très colorée, joyeuse et entière. Tout ça me ressemble», confie-t-elle.
«On va se reconnaître dans la relation d’amitié, confirme son partenaire sur la scène Guillaume Champoux. Comme Valentin, il y a beaucoup de gars qui aiment quand ce n’est pas compliqué. C’est simple, on ne se casse pas la tête. Et quand ça se complique… Come on, ça peut tu rester simple?» Mais, Claudine a un secret qu’elle veut lui avouer.
Des personnages attachants
Les comédiens donnent vie à des personnages attachants et à une intrigue à la fois touchante et imprévisible. «Valentin, il fait ressortir mon côté gars. C’est l’fun de s’assumer là-dedans. Il a quelque chose que je n’ai pas, il est léger. Il n’a pas de soucis. Il ne s’en fait pas! Je suis un peu plus tourmenté. Lui zéro, raconte Guillaume Champoux. Comme acteur, je mets de côté mes tourments et je deviens comme une éponge. L’énergie de la pièce s’installe dans ma vie et il y a déjà quelque chose de plus léger. Ce n’est pas un gars compliqué et ce n’est pas une pièce compliquée.»
À seulement deux sur scène, la pièce est un vrai défi et une performance pour les comédiens qui portent la totalité du texte ensemble et maintiennent l’énergie jusqu’au bout. «C’est comme la charge d’une maison. Au lieu d’être sur six piliers, elle est sur deux. Les piliers doivent être solides. Donc, c’est important de faire le travail pour qu’on soit solides. Quand le public va arriver, ça va tellement l’être, qu’on va avoir du fun», lance-il.
Les comédiens franchiront même le quatrième mur. «Dans cette pièce, on le brise et on s’adresse directement au public à certains moments. C’est un bonheur, parce que d’habitude, on n’a pas le droit et là, on peut!», prévient Amélie Grenier.
Les billets sont actuellement en vente. Réservations par téléphone au 418 884-3344 ou 1 866 884-3344 et au www.theatrebeaumontstmichel.com.