Si la vue sur Québec et le Château Frontenac offre aux 16 artistes un décor d’une grande beauté, la scénographie, l’éclairage et la mise en scène complètent remarquablement bien le tableau. Le travail réalisé sur les lumières est du plus bel effet, offrant un flamboyant écrin aux prestations.

Pour cette deuxième édition, la conception technique et artistique a été confiée à une équipe de professionnels, dont un chorégraphe, un scénariste, ainsi que le membre fondateur des Lost Fingers, Byron Mikaloff, à la direction musicale. Et le résultat visuel est à la hauteur.

Le plateau composé de deux scènes, auxquelles s’ajoute un espace allant de l’une à l’autre et des écrans, donne aux artistes une zone d’expression inspirante et dynamique. Le regard du spectateur est ainsi entrainé d’un côté, puis de l’autre, sans s’arrêter.

Mettre en valeur des univers

À côté des inévitables reprises de grands succès musicaux du moment ou intemporels, Surface laisse une place, peut-être encore trop timidement, à la créativité des jeunes talents de la relève. Chaque incursion dans l’univers plus personnel des artistes apporte une touche nouvelle et rafraichissante à l’ensemble. Et quand il s’agit de leurs créations et de leurs compositions, on en redemande.

Le thème de cette année, Mon histoire Késako, signifiant qu’est ce que c’est, se veut un livre ouvert sur l’histoire des artistes, vraie ou pas, fidèle au quotidien ou fantasmée. Qui sont-ils? Qu’est-ce qui les pousse dans leur art? Qu’ont-ils dans la peau? Pour le découvrir, en plus de les applaudir au quai Paquet, des capsules vidéo sont en ligne sur le site Internet du spectacle et permettent d’en apprendre davantage sur chacun d’eux.

Finalement, rassembler musique, danse et cirque dans un même spectacle, est une idée franchement réjouissante. Chanteurs, musiciens, danseurs et acrobates donnent le meilleur d’eux même et savent faire naitre chez le public l’envie de danser et taper des mains.