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Diffusion culturelle dévoile sa nouvelle identité

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Voici la nouvelle identité visuelle de Diffusion culturelle de Lévis. CRÉDIT : GILLES BOUTIN

04 sept. 2018 10:05

À l’occasion de ses 40 ans, Diffusion culturelle de Lévis (DCL) s’offre une cure de jeunesse avec un nouveau logo, qui rassemble dans une même image ses deux volets, les arts de la scène et les arts visuels. L’organisme anime en effet L’Anglicane et le Centre d’exposition Louise-Carrier, anciennement connu sous le nom de Galerie Louise-Carier.

«L’image de Diffusion culturelle de Lévis est toujours associée aux signatures de nos deux lieux», rappelle Diane Blanchette. Elle explique que le changement de typographie permet aussi d’uniformiser la signature visuelle du diffuseur. 

Quant à la symbolique derrière le dessin, les faisceaux de lumières, communs aux arts de la scène et aux arts visuels, rappellent les projecteurs qui éclairent la scène comme les œuvres exposées. La couleur ocre dorée évoque la lumière, tandis que le gris rappelle la pierre, dont sont faits les deux lieux. 

«Il y a deux faisceaux pour nos deux entités, qu’on a mis dans un cadre, comme si les deux étaient encadrés dans l’organisme, qui est Diffusion culturelle de Lévis. Le cadre représente les œuvres. On a voulu faire déborder les faisceaux du cadre, car on est un organisme artistique. On essaie souvent de passer en dehors de la boîte. Aussi, parce qu’on pense que l’organisme rayonne au-delà de ses frontières régionales», décrit la directrice générale et artistique de l’organisme. 

Une naissance mouvementée 

En 1978, de jeunes Lévisiens dans la vingtaine manifestent haut et fort dans le Vieux-Lévis pour que l’ancienne église anglicane et son presbytère ne soient pas démolis pour y construire un HLM. Ils revendiquent que ces édifices phares de la rue Wolfe soient dédiés aux arts de la scène et aux arts visuels.

L’Anglicane et la Galerie Louise-Carrier, renommée centre d’exposition, sont donc nées d’un conflit de générations et de classes sociales. Un conflit de visions entre les «barbus» et les «cravates», disait-on. Un épisode dont les traces persistent dans les archives des journaux. Tout le monde ne parle alors que de cette vive confrontation échauffant les esprits et créant des clans, qui  provoque une commotion locale. Finalement, ceux qui rêvent d’art et de culture dans leur milieu de vie l’emportent.

Résultat, la Ville de Lévis acquiert les deux bâtiments. Une corporation culturelle est née. Des petites rénovations sont réalisées pour être en mesure d’animer les lieux. Lors de ces modestes débuts, on présente à L’Anglicane quelques spectacles, souvent gratuits, et en été seulement. 

Aujourd’hui, la salle de spectacle est un lieu foisonnant d’activités, qui jouit d’une réputation enviable à bien des égards et au-delà des frontières régionales. Au fil des décennies, environ 2 000 spectacles en chanson, musique, théâtre, humour, conte, cirque, danse, littérature et variétés ont été présentés entre ses murs et plus de 350 000 visiteurs y ont vécu des instants uniques.

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