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Un nouveau départ pour Francoeur

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L’artiste peintre Claire Francoeur relance sa carrière et affiche ses œuvres au Complexe funéraire Blais, Gilbert & Turgeon du Groupe Garneau thanatologue.

23 oct. 2018 09:49

L’artiste peintre de renommée internationale Claire Francoeur a repris ses pinceaux depuis peu et expose ses nouvelles toiles au nouveau Complexe funéraire Blais, Gilbert & Turgeon du Groupe Garneau thanatologue à Lévis depuis le 19 octobre dernier. La résidente de Saint-Jean-Chrysostome a connu le succès dans les années 90 et débuts 2000 avant de prendre une pause longue de 12 ans.

En effet, l’artiste peintre qui signe ses œuvres sous le nom de Francoeur se plaît à peindre les plus beaux villages du Québec. Celle qui a été connue pour son originalité, puisque plusieurs de ses peintures avaient comme toile un œuf d’autruche, a envie de créer de nouveaux portraits plus grands que nature. La nouvelle Francoeur offre de très grandes toiles aux amateurs d’art. 

Son histoire est particulière, l’artiste était maman à temps plein et technologue en radiographie à l’époque. Elle s’est lancée dans les arts visuels et a rapidement fait son entrée dans trois galeries d’art importantes du Québec : Le petit bonheur à La Malbaie, la galerie Diane Lefrançois à Québec, maintenant fermée, et la galerie Michel-Ange à Montréal.

«C’était pour moi une grande réussite, je n’avais qu’une trentaine d’années. J’étais très jeune pour être dans ce genre de galeries», a souligné Claire Francoeur. Elle s’est fait connaître, car son art était prisé des médias. Plus elle était connue, plus les commandes des différentes galeries étaient exigeantes. «Je devais peindre la nuit pour arriver», a lancé Mme Francoeur. 

Débordée par le travail mélangé à la famille, Claire Francoeur a dû s’arrêter pour mieux se poser.

«J’ai pris une pause il y a douze ans de ça, car j’étais trop jeune pour ce succès selon moi, j’avais une famille, je démarrais mon salon d’esthétisme, mon père est décédé et la demande ne cessait d’augmenter», a expliqué l’artiste.

Pendant douze ans, il n’y avait plus rien. Claire Francoeur a démarré son entreprise d’esthétisme et n’a pas retouché à ses pinceaux avant de recevoir un appel de la famille Garneau. Pour elle, «ça a été l’élément déclencheur de son retour».

Un jour à la fois

L’artiste peintre aura la chance d’habiller les murs du nouveau complexe funéraire du Groupe Garneau de ses toiles et la famille Garneau lui a donné carte blanche, des conditions rêvées pour son retour attendu. Si elle ne sait pas ce que la vie lui réserve pour la suite, elle souhaite revenir aux sources, toujours en s’inspirant des plus beaux villages du Québec, mais sur de grandes toiles, «du jamais vu», selon elle. Elle n’a pas un plan de match précis, mais elle peut affirmer qu’elle a repris les pinceaux pour de bon et qu’elle ne les reposera pas de sitôt.

«Je serais menteuse de dire que je ne retournerai jamais en galerie d’art, mais certainement pas demain! Je ne suis pas prête encore à me lancer là-dedans. J’aime beaucoup la peinture, mais je dois aussi me concentrer sur mon commerce d’esthétisme. Je n’arrêterai pas mon commerce aux dépens de la peinture, c’est certain», a conclu Claire Francoeur. 

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