La chanteuse passera deux ans à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal où elle suivra une formation pratique et professionnelle articulée autour de répétitions individuelles et collectives. Chaque semaine, la jeune artiste travaille en moyenne trente heures avec des formateurs.
«On a des coachings, on est accompagné au piano. L’atelier fait souvent venir des gens, un metteur en scène ou un pianiste reconnu pour nous accompagner et des professeurs de chants qui donnent des master class», illustre-t-elle.
Ce tremplin permet aux artistes de se perfectionner tout en leur donnant accès à la scène et au monde professionnel afin de leur permettre d’y faire leur place. «Je suis encore une jeune artiste. Des fois c’est assez confrontant, mais c’est en même temps super excitant. J’apprends tous les jours sur moi-même et l’industrie», raconte-t-elle.
Dans le cadre de leur formation, les artistes participent aux productions de l’Opéra de Montréal. La Lévisienne incarnera ainsi Wellgunde dans une œuvre de Wagner, L’Or du Rhin. Pour elle, c’est «l’opportunité de performer» qui lui permet de progresser le plus dans sa pratique, «parce que c’est sur la scène qu’on apprend le plus et qu’on est confronté à toutes nos bibittes, je dirais».
Florence Bourget est originaire de Lévis, où ses parents vivent toujours dans sa maison d’enfance. Elle a commencé le chant au couvent Jésus-Marie à Lévis et elle a ensuite continué ses études en chant au Cégep de Sainte-Foy et à l’Université Laval. La mezzo-soprano a récemment obtenu une maîtrise avec mention de l’Université de Montréal.