«Beaucoup de femmes veulent contrôler leur vie comme elles le font au travail par exemple. Il y a plusieurs parcours qui amènent à la maternité. Je voulais également soulever l’obsession d’avoir un bébé, particulièrement chez les hommes. Des fois, c’est l’homme qui veut absolument avoir un enfant et ça met de la pression sur la femme», explique l’auteure lévisienne sur l’origine de son nouveau roman.
Pic de température suit avec sensibilité et humour Laurie. Journaliste passionnée, cette dernière ne veut pas d’enfant, adorant sa vie actuelle libre de toute contrainte. Toutefois, son mari désire fonder une famille et une petite blonde commence à lui faire les yeux doux. À la suite d’un déclic, Laurie finit par entendre l’appel de la maternité, mais tomber enceinte n’est pas aussi simple et l’héroïne devra passer à travers une montagne russe d’émotions. Un processus qu’a aussi vécu Isabelle Petit et qui lui a servi d’inspiration.
«Au début du roman, Laurie ne me ressemble pas beaucoup. Mais je me base sur du vécu. Pour mon plus vieux, ça nous a pris cinq ans avant que ça fonctionne. Quand tu es dans le processus (de procréation), tu es loin d’en rire, mais ça amène des situations cocasses. Par exemple, lorsque c’est la fois dans le mois où tu dois le faire, mais que ça ne te tente pas ou lorsque tu reçois des trucs d’alimentation pour être fertile. Le roman est dosé entre réflexions sensibles et moments cocasses du processus», partage l’écrivaine.
Autres inspirations
Et à peine après la sortie de son deuxième livre, Isabelle Petit travaille déjà à la production d’autres œuvres traitant encore une fois de problématiques humaines. Au printemps, un livre «qui donne la parole aux hommes en ce qui a trait aux relations homme/femme» devrait paraître. L’auteure lévisienne travaille aussi sur un ouvrage qui parlera de la maladie d’Alzheimer.
«Je veux écrire sur des choses qui me tiennent à cœur, toujours avec ma touche sensible et humoristique», conclut Isabelle Petit.