Une pièce travaillée sur des allumettes ou sculptée sur une mine de crayon qui laisse apparaître un corps de femme, les artistes miniaturistes réalisent de véritables prouesses techniques pour représenter en tout petit ce qui existe ou qu’ils imaginent en grand format.
Entre curiosité et découverte, l’art de la miniature aborde une grande variété de sujets sous des formes très diverses, telles que le dessin, la peinture, la gravure ou la sculpture.
«On a un éventail de techniques et d’approches très différentes. Il y a des miniatures plus traditionnelles, mais aussi des œuvres qui s’inscrivent dans des formes plus abstraites ou des courants plus actuels», explique Claude Vallières, coordonnateur aux arts visuels chez Diffusion culturelle Lévis. À l’exemple d’une des créations du seul artiste autochtone présent dans l’exposition, Dominic Lafontaine, et ses guerriers readymades, «fondus ensemble à la base pour refléter l’éternelle danse du conflit».
L’art miniature, «c’est être capable de rendre en tout petit ce que normalement on aurait fait en très grand. Ça peut être très technique, quand on prend une figure et qu’on la rapetisse à un certain pourcentage», illustre-t-il.
Dans le cadre du volet concours, 3 500 $ en prix ont été remis, dont un au Lévisien, Jean-Claude Légaré, qui a remporté le Prix Québec de 1 000 $ pour son œuvre Le songe d’Euterpe.
L’Internationale se décline en quatre volets dont les trois autres sont à découvrir à L’Anglicane, la bibliothèque Pierre-Georges-Roy et au bureau d’information touristique.
Quelle taille ?
Une œuvre en deux dimensions mesure au maximum 75 cm carrés (12 po carrés), par exemple : 7,5 cm x 10 cm ou 15 cm x 5 cm (3 po x 4 po ou 2 po x 6 po) ou plus petit.
Le périmètre total de l’encadrement ne doit pas excéder 100 cm (40 po). Par exemple : 25 cm + 25 cm + 25 cm + 25 cm (10 po + 10 po + 10 po + 10 po).
Une œuvre en trois dimensions mesure au maximum 560 cm cubes (36 po cubes), par exemple : 7,5 cm x 7,5 cm x 10 cm (3 po x 3 po x 4 po), incluant le socle ou le support.