En 2018, Village en Arts passait entre les mains de l’Espace culturel du Quartier de Saint-Nicolas (ECQSN) qui a assuré pour la première fois la gestion des trois jours de festivités.
La passation s’est déroulée «en douceur en permettant à l’organisme de gagner en rayonnement et en impact dans sa communauté». C’est d’ailleurs en s’appuyant sur les acquis de la précédente organisation que l’équipe de l’ECQSN a élaboré cette édition de transition.
52 professionnels et 16 artistes de la relève
Les 52 artistes professionnels et les 16 adolescents de la jeune relève ont reçu la visite de milliers de personnes, un achalandage comparable aux années précédentes.
«Notre objectif était de créer un événement qui s’inscrit dans la continuité, tout en y ajoutant notre touche de couleur, partage Catherine Lapointe, directrice générale de l’ECQSN. Le rose était omniprésent sur le site. Le visuel a marqué la transition.»
Pour prendre la suite de la dizaine de bénévoles qui constituaient l’équipe précédente, l’ECQSN a établi une planification stratégique afin de mettre en place sa vision et d’établir des objectifs en cohérence avec sa mission d’organisme culturel. «On souhaite développer des activités de médiation culturelle et la programmation qui entoure le symposium afin de favoriser l’accès aux familles», explique-t-elle.
Les familles de la fête
La programmation jeune public a été appréciée des familles qui ont été nombreuses à participer à Village en Arts cette année. «Il n’est jamais trop tard, ou trop tôt, pour initier les enfants aux arts et à la culture. C’est un de nos défis de développer les publics», souligne-t-elle. Des performances de danse et de musique étaient aussi présentées sur le site. «On est fiers d’avoir créer une édition rassembleuse. Il y en avait pour tous les goûts», se réjouit Catherine Lapointe.
Les ateliers de création, le maquillage, les jeux et la bibliothèque mobile ont été très populaires. «Ce volet, ainsi que l’aménagement du site et des places éphémères seront bonifiés l’an prochain afin de donner une signature graphique distinctive à l’événement», annonce l’organisation.
Grâce à de nouveaux partenariats, des activités supplémentaires étaient programmées cette année. Ainsi, la Ferme Genest a accueilli un marché public éphémère, la Fabrique de Saint-Nicolas a ouvert son église au public, le Service d’entraide de Saint-Jean-Chrysostome et Écolivre ont meublé les places éphémères du parc avec de nombreux jouets et livres de seconde main.
L’Espace culturel du Quartier de Saint-Nicolas annoncera à l’automne les dates de la prochaine édition, la 23e qui se tiendra en juillet 2020, et lancera en même temps l’appel de dossiers pour les participants.