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Inscription automatique au SRG : une mauvaise annonce du fédéral selon la FADOQ

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Gérald Lépine. CRÉDIT : COURTOISIE

16 janv. 2018 02:46

Par voie de communiqué, le directeur général de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ) Régions de Québec et Chaudière-Appalaches, Gérald Lépine, a critiqué, le 16 janvier, les modalités derrière la mise en place de l’inscription automatique des personnes de 65 ans et plus au Supplément de revenu garanti (SRG).

L’inscription automatique des aînés au SRG est une demande du Réseau FADOQ depuis plusieurs années. Lors de la dernière campagne électorale, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, avait promis de réaliser cette demande à compter du 1er juillet 2018.

Le gouvernement a annoncé en début d’année qu’il allait de l’avant dans ce dossier. Toutefois, la FADOQ déplore que seules les personnes âgées qui auront atteint l’âge de 65 ans à compter du 1er juillet 2018 bénéficient de cette mesure. Selon la FADOQ, «ce sont plus de 444 000 personnes au Canada qui y auraient droit et qui en seront exclues».

«Alors qu’il est reconnu que l’appauvrissement des personnes âgées ne cesse de croître, il est inconcevable que des milliers et des milliers de personnes aînées, parmi les plus vulnérables de la société, soient privés de ce revenu essentiel et minimal à leur qualité de vie. Nous demandons au gouvernement fédéral de rectifier le tir et de respecter l’engagement qu’il avait pris pour tous les aînés canadiens qui ont droit à ce revenu», a déclaré M. Lépine dans le document transmis aux médias.

Du même souffle, le directeur général de la FADOQ Régions de Québec et Chaudière-Appalaches a rappelé qu’avec la mise en place de l’inscription automatique des aînés au SRG, Ottawa n’avait accordé qu’une seule des quatre recommandations faites par le Réseau FADOQ au gouvernement fédéral en 2012 en lien avec le SRG.

L’organisme avait également demandé que les prestations soient augmentées, une rétroactivité pleine et sans condition ainsi qu’une prolongation de la prestation en cas de décès d’une personne en couple.

«Ces revendications faisaient suite au constat qu’au Québec seulement, 40 000 personnes âgées étaient toujours privées de cette prestation à laquelle elles avaient droit, soit parce qu’elles ignorent l’existence même de ce programme, soit à cause de la complexité des formulaires d’inscription», a évoqué M. Lépine.

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