Sous le thème Oui. Je vis avec l’Alzheimer. Laissez-moi vous aider à comprendre, cette campagne vise à briser la stigmatisation et les discriminations associées à ce trouble de la mémoire. «Une personne ne se limite pas à la maladie. Elle est la même personne avant et après avoir reçu son diagnostic. Ce sont des êtres humains qui ont besoin de contact humain, de compassion et d’amitié et il nous appartient à toutes et tous de nous responsabiliser devant la maladie afin de mieux les soutenir, avec dignité et respect», explique la Société régionale dans un communiqué.
«J’ai reçu un diagnostic de la maladie d’Alzheimer il y a plus d’un an. Je continue d’être active et je vois la vie positivement. Avec mon conjoint Normand, j’ai l’intention de savourer chaque moment de bonheur», mentionne Patricia (sur la photo), ambassadrice de la Société Alzheimer Chaudière-Appalaches.
Ainsi, la campagne invite la communauté à ouvrir le débat, à lancer des discussions et à percevoir la maladie différemment pour ouvrir son esprit et se responsabiliser devant celle-ci. «Il est temps de transformer le jugement en compassion et les hypothèses en compréhension», souligne-t-on.
Une enquête menée par la firme Léger révèle d’ailleurs que plus de la moitié des Canadiens sont inquiets d’être touchés par l’Alzheimer et leur principale préoccupation est de devenir un fardeau pour leurs proches.