«C’est remarquable, surtout à Lévis, a affirmé Maude Julien, infirmière, fondatrice et directrice générale du CPS lévisien. En temps normal, ça tourne autour de 30 000 à 35 000 $, alors ça représente une très belle évolution. La population est de plus en plus conscientisée. Ça paraît que nous sommes là depuis maintenant 10 ans.»
Si cette journée a été au-delà des tendances annuelles, les dons en ligne ont baissé, ce qui explique un montant final similaire aux années précédentes, à l’exception de 2017.
«À 110 000 $, ça ressemble à ce qu’on avait amassé il y a deux ans. C’est un retour à la normale après une année qui avait été exceptionnelle grâce à des montants de quelques milliers de dollars provenant de donateurs privés, a expliqué la directrice générale. Nous sommes satisfaits parce qu’on se met toujours des objectifs audacieux, surtout pour Lévis, et la population est bien présente.»
300 bénévoles
Quelque 300 bénévoles ont mis la main à la pâte afin de recueillir ces dons, qui iront dans les services directs aux enfants vulnérables de Lévis. Le tiers du financement de cet organisme de bienfaisance provient de la communauté, tandis que les deux tiers viennent des partenaires corporatifs puis du gouvernement.
«Nous sommes bien contents et fiers de l’appui de nos partenaires et de la population, a insisté Mme Julien, rappelant que le Centre de Lévis a déménagé à l’intérieur de plus grands locaux en 2017, sur la rue Déziel, lui permettant ainsi d’augmenter le nombre de ressources au service de sa clientèle, qui est en croissance. Ça nous permet d’offrir un service plus direct, mais aussi d’organiser des activités spécifiques, par exemple pour les enfants ayant un trouble du langage.»
Désormais, 26 CPS au Québec poursuivent la mission du Dr Gilles Julien, qui a fondé le premier centre dans Hochelaga-Maisonneuve en 1997. Ce mouvement favorise une approche de médecine sociale intégrée, qui combine notamment la médecine, le travail social et le droit, dans une approche de santé globale centrée sur l’enfant.