Ils sont prêts à déplacer les montagnes, ou plutôt à les gravir. Avec dix autres participants, les Lévisiens Marie-Noëlle Corriveau-Tendland, maman d’un petit garçon diabétique, France Dumont, diabétique de type 1, et Denis Martineau, directeur général de l’association Les Diabétiques de Québec et lui même atteint de cette maladie chronique, se sont lancés pour défi d’amasser 4 000 $ chacun en dons au profit de l’organisme. Et comme si cet objectif ne suffisait pas, ils feront à l’automne prochain  l’ascension des monts Fuji et Norikura, soit respectivement 3 776 et 3 025 mètres tout de même!

Quand elle a reçu le diagnostique pour son petit garçon, alors âgé de 19 mois, Marie-Noëlle Corriveau-Tendland a trouvé une source d’inspiration et d’information auprès de l’association. «Ça nous a permis d’avoir des contacts avec des familles qui vivent la même réalité que nous. Ça fait une sacré différence en termes de soutien quand on peut avoir accès à des ressources comme celle là», se remémore-t-elle. 

Alors à son tour, elle a choisi de rendre un peu de tout ce qu’ils ont réussi à lui apporter dans son quotidien. «En ramassant des fonds, on en parle davantage aux gens de notre entourage et on contribue à faire connaître l’organisme.» Une motivation confirmée par Denis Martineau. «La personne diabétique aide l’organisation qui aide elle-même d’autres personnes diabétiques.»

Des outils pour contrôler le diabète

L’objectif de la campagne est de rejoindre davantage de personnes diabétiques dans la région. «Nous sommes fiers de regrouper 3 000 membres, mais il y a beaucoup plus de gens qui sont touchés par la maladie. Ce n’est pas tout le monde qui a un intérêt a devenir membre, mais il y a des personnes qui en ont un et qui ne nous connaissent pas», signale le directeur général, qui rappelle que beaucoup de personnes sont atteintes par la maladie sans le savoir. 

«Notre mission est d’améliorer les conditions de vie des personnes atteintes de diabètes, leur offrir l’information et les outils leur permettant de comprendre la maladie ainsi que prendre les moyens pour mieux contrôler son diabète afin d’en éviter les complications», explique-t-il. 

Des dépistages grand public

Ainsi, l’association organise des dépistages grand public dans les centres commerciaux ou les salons. «On ne peut pas donner un diagnostique de diabète, mais quand une personne a une glycémie anormale, on lui suggère fortement d’aller vers son équipe médicale pour passer des tests et être prise en charge.» 

Face au diabète et pour éviter les complications liées à la maladie, l’association recommande une bonne nutrition et une activité physique régulière. Avec ce projet, elle espère amener des personnes diabétiques à améliorer leurs conditions de vie et prendre davantage en charge leur condition physique, en mettant plus d’activités physiques dans leur quotidien.