Par jasminedesrochers@journaldelevis.com
L’objectif est de permettre aux quelque 2 200 membres de la Coopérative de services Rive-Sud de bénéficier eux aussi des appareils de la TSS-CA, qui offrent une connexion directe avec la centrale Télé-surveillance-Chaudière-Appalaches ou Info-Santé du Centre intégré de santé et services sociaux de Chaudière-Appalaches. «On installe de la technologie à domicile pour que les gens soient en communication avec une centrale téléphonique gérée par des infirmières 24 heures sur 24, 7 jours sur 7», a expliqué Claude Gagnon, directeur général de la TSS-CA, qui a déjà installé 1 804 appareils.
Selon Réjeanne Grondin, vice-présidente du conseil d’administration, cette méthode se répercuterait directement sur le nombre d’aînés vivant en résidence. «Ce service est vraiment spécial, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui, de manière générale, iraient en résidence, mais qui finalement restent chez eux», a-t-elle souligné.
Répondre à la demande
André Morin, directeur général de la Coopérative de services Rive-Sud, s’est dit conscient, bien avant le partenariat avec TSS-CA, de l’intérêt de sa clientèle pour des services de télé-surveillance santé. «On se faisait souvent demander ce genre de service (surveillance la nuit) par des membres en convalescence à domicile», a-t-il reconnu.
En plus de l’aide domestique et de l’aide de la personne apportées par la Coopérative, des appareils sous forme d’un bouton d’aide portés en bracelet ou en médaillon, ainsi qu’un détecteur de chutes seront dorénavant proposés en complément.
Étendre ses services
Ce contrat avec la Coopérative de services Rive-Sud est le troisième pour TSS-CA, qui a préalablement conclu une entente avec la coopérative de Lotbinière et celle des Etchemins. Il restait toutefois cinq autres coopératives de services à domicile pour personnes aînées à aller chercher sur territoire de la Chaudière-Appalaches. «Nous souhaitons éventuellement signer une entente avec toutes les coopératives de la région», a annoncé le directeur général.
Question d’amoindrir le sentiment d’insécurité de certains aînés en perte d’autonomie, une nouvelle sélection d’appareils GPS et de détecteurs de fugues est à prévoir en 2018 et 2019. «Les gens n’ont pas besoin d’être malades pour avoir besoin de nos appareils. Le sentiment d’insécurité suffit», a révélé M. Gagnon.