La récente adhésion de l’OPC au Registraire des entreprises n’a pas empêché Lise Miville et une vingtaine de membres bénévoles de travailler depuis décembre dernier à sensibiliser certains Lévisiens au fléau de la surpopulation de chats communautaires, non seulement à Lévis, mais dans plusieurs municipalités environnantes.
L’absence de chiens communautaires s’est présentée comme l’un des éléments déclencheurs de la démarche de Mme Miville. «On ne retrouve pas de chiens communautaires partout, alors qu’il y a tellement de chats. Pourquoi?», s’est-elle questionnée, convaincue qu’il existe un moyen pour régulariser la situation.
L’OPC ne nie pas les efforts déployés par les refuges, la SPA et les divers services animaliers pour sortir les chats de la rue, mais constate néanmoins une persistance du problème. C’est pourquoi l’organisme a déjà établi un premier contact avec Amélie Landry, conseillère municipale à la Ville de Lévis, dans l’espoir d’un éventuel partenariat.
«J’ai découvert qu’il y a des choses vraiment intéressantes qui se font dans d’autres villes canadiennes et ça commence à prendre forme aussi au Québec. C’est un modèle qui a fait ses preuves et qui fonctionne», a expliqué Mme Miville, qui attend toutefois sa rencontre officielle avec la Ville pour dévoiler la nature de son projet.
Programme de sensibilisation
Entre temps, l’OPC souhaite venir à bout de son combat grâce à un programme de sensibilisation dans les écoles. L’organisme désire mettre l’emphase sur les conséquences de l’adoption précoce d’un animal.
«Les petits lapins ou les chatons qu’on adopte de façon impulsive, ce sont malheureusement des animaux qui se retrouvent abandonnés dans les refuges», s’est désolée Mme Miville.
La cofondatrice de l’OPC souligne par ailleurs l’ensemble des étapes derrière l’adoption d’un animal et qui ne résume pas seulement à son acquisition. «La stérilisation, c’est également une étape dans le processus d’adoption et c’est vraiment le nœud du problème. Si on le règle, on va finir par passer au travers», a-t-elle tenu à rappeler.
Première clinique de micro-puçage
Question de lancer officiellement leurs activités, l’OPC a organisé une clinique de micro-puçage pour chiens et chats, une première à Lévis. Un maximum de 60 animaux pourra donc se faire implanter une micropuce, dans laquelle se retrouveront les coordonnées du propriétaire et les informations de l’animal.
«Si les animaux sont identifiés et que lorsqu’on en trouve un, on est capable de retrouver le propriétaire, ça fait que tous ces animaux ne se retrouveront pas à la rue parce qu’ils n’ont pas été réclamés», a fait valoir Mme Miville.
La clinique de micro-puçage, organisée par l’Organisme pour la protection des chats, aura lieu le 10 juin, de 10h à 15h, à l’École Saint-Joseph de Lauzon. Pour plus d’information sur l’évènement, consultez la page Facebook de l’organisme.