D’une durée de près de deux heures, le documentaire donne à nouveau la parole aux anciens de Breakeyville sur leur vie d’enfant, la Grande Dépression, la Seconde Guerre mondiale et les réfugiés logés à Breakeyville, la famille Breakey, la musique, le chant et la danse, le temps des Fêtes, les quêteux, le tracel, le patinage, le commerce ainsi que la religion.

Un nouveau succès avec 125 spectateurs

La projection a rassemblé environ 125 personnes à l’Édifice Les Bâtisseurs. On retrouvait dans l’assistance plusieurs personnes proches des huit participants au film, mais aussi des natifs du quartier et de nouveaux arrivants.

À cette occasion, la famille de Simone Boutin, qui livre son témoignage dans le documentaire, a fait don à la Société d’histoire de deux habits de travail de l’Ambulance Saint-Jean, que Simone Boutin portait elle-même à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Sa fille, Ruth Gosselin, a même revêtu chacun des costumes pour faire la démonstration de l’habillement de l’époque.

Un accès en ligne pour les membres

Pour répondre aux demandes de ses membres, la Société d’histoire a créé une section membre sur son site Internet, afin de leur donner accès à des photos d’archives et des vidéos de témoignages en ligne. Trois vidéos sont déjà disponibles, le premier documentaire et deux témoignages individuels. D’autres devraient être publié par la suite. Quinze personnes se sont livrées à l’exercice depuis le début du projet. 

Le réalisateur, Denis Carrier des Productions Techno-Denis, n’exclut pas un troisième volet à ce documentaire, car les sujets ne manquent pas et l’histoire de Breakeyville est riche. Au début, il avait été difficile de convaincre les gens de témoigner devant une caméra, mais au vu du résultat, d’autres ont eu envie de se prêter à l’exercice et ont apporté de nouveaux sujets.