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Se découvrir un amour du bénévolat par hasard

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09 mai 2016 09:09

Il y a maintenant 20 ans, la sœur de Colette Ruel lui a demandé si elle pouvait venir donner un coup de main à la Société de Saint-Vincent-de-Paul pour remplacer une collègue forcée de se rendre à l'hôpital pour une opération. La Lévisienne a spontanément accepté, sans se douter que cette implication se poursuivrait encore de nombreuses années plus tard.

Par Mariane Bergeron-Courteau
marianebergeroncourteau@journaldelevis.com

Le Conseil central de Québec de la Société de Saint-Vincent-de-Paul a rendu hommage le 30 mars dernier à Colette Ruel pour ses 20 années d'implication au sein de la Conférence Notre-Dame-de-Lévis. La Lévisienne, qui ne voit pas comment elle pourrait aujourd'hui se passer de cet engagement bénévole, se considère chanceuse d'être tombée sur cette passion par hasard.

«Si ma sœur ne m'avait pas demandé ça, je ne sais pas si j'aurais fait du bénévolat. Je ne connaissais pas ça, je me disais que je ne

Son implication au sein de l'organisme a débuté par la confection de courtepointes, mais rapidement, Colette Ruel a travaillé à l'ouvroir, où elle a été nommée responsable durant une douzaine d'années. À l'ouvroir, les usagers pouvaient acquérir, pour quelques sous, vêtements, chaussures, draps, serviettes et jouets. Une équipe de bénévole s'occupait de tirer, réparer et mettre en vente les objets donnés par les paroissiens.

La Lévisienne retire de très bons souvenirs de cette époque. «Les gens venaient le mercredi pour prendre leur café et jaser. Ils aimaient ça parce qu'on n'était pas du monde qui les recevait de manière hautaine. C'était une relation d'égal à égal», relate celle qui donne également de son temps aux soupers de rencontres fraternelles organisées par le Patro de Lévis.

Aujourd'hui âgée de 83 ans, Colette Ruel continue de s'impliquer au sein de ces organismes. Elle a bien l'intention de poursuivre son engagement bénévole aussi longtemps que possible.

«Ça me désennuie et ça me sort de la maison. J'aime faire ce que je fais. Ça me valorise de voir que je fais du bien autour de moi. Ceux qui sont avec moi à la Saint-Vincent-de-Paul, ce sont tous de bonnes personnes. […] Je vais continuer tant que je vais être capable», conclut-elle.

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