«L'État doit non seulement effectuer un travail rigoureux d'inspection, mais aussi mettre en place de nouvelles procédures administratives et adopter plusieurs amendements législatifs et réglementaires. Lorsque trois cents nouvelles saveurs "de tabac" apparaissent du jour au lendemain à la suite de la mise en vigueur de l'interdiction de saveurs autre que le tabac, et que des distributeurs associés à l'industrie du vapotage se mettent à commercialiser des rehausseurs de saveurs "alimentaires", on est en droit de décrier ce qui s'avère un mépris total et éhonté envers la réglementation et de faire appel à des correctifs structurants», a soutenu Flory Doucas, codirectrice et porte-parole de la Coalition.
Pour «rectifier la situation», le regroupement a recommandé 12 mesures au gouvernement provincial.
Parmi celles-ci, la Coalition veut que la vente des rehausseurs de saveurs soit interdite dans tout commerce qui vend aussi des produits de vapotage et que Québec modifie la Loi concernant l'impôt sur le tabac pour y assujettir les produits de vapotage afin d'instaurer (comme pour le tabac) un encadrement sur le plan fiscal des entités commerciales impliquées dans le commerce et la chaine de distribution des produits de vapotage ainsi qu'instaure de façon prioritaire des permis de vente tarifés pour la vente de produits de tabac et de vapotage.