Selon l’UPA, la Financière agricole du Québec doit accélérer le traitement des demandes soumises à l’initiative d’urgence et que des réponses «plus directes aux besoins financiers criants» des agriculteurs qui font face aux conséquences de l’inflation, de la flambée des taux d’intérêt et des événements météorologiques extrêmes des derniers mois soient offertes.
«Les aides annoncées jusqu’à maintenant, incluant celles d’aujourd’hui, seront bien accueillies. Mais soyons clairs : la situation exceptionnelle que connaissent les productrices et producteurs du Québec milite en faveur d’une aide tout aussi exceptionnelle, rapide, à la hauteur des besoins et à l’extérieur des programmes existants», a indiqué le président général de l’UPA, Martin Caron.
L’organisation a rappelé que selon un sondage mené le printemps dernier auprès de ses membres, deux entreprises agricoles sur dix rapportaient une mauvaise ou très mauvaise santé financière, près de cinq fermes sur dix anticipaient une détérioration de leur situation et une ferme sur dix prévoyait même fermer définitivement ses portes en cours d’année. L’UPA a aussi ajouté que les conditions climatiques extrêmes «ont terriblement nui aux cultures de milliers d’entreprises agricoles québécoises, dans une grande majorité de régions».