«J’ai travaillé près d’un an et demi sur le site. Je souhaitais un portfolio éloquent. Je suis content parce que ça me fait une carte de visite. C’était une première étape qui était importante à réaliser pour moi. Mon intention est aussi de partager ce que je fais», explique le Lévisien.
Luc Mercure a placé l’art au cœur de sa vie. Il a étudié en arts visuels lors de son parcours collégial au Cégep de Sainte-Foy ainsi qu’au baccalauréat à l’Université Laval.
Dans sa carrière, il a ensuite travaillé comme gestionnaire dans le milieu culturel, notamment en tant que directeur général d’Espace DCL de 1989 à 2009 et comme directeur au service d’éducation et de médiation culturelle du Musée de la civilisation à Québec de 2009 à 2014, avant de prendre sa retraite.
Durant son passage à titre de directeur général d’Espace DCL, Luc Mercure a, entre autres, travaillé sur le projet d’agrandissement de L’Anglicane. Auparavant, il était impliqué avec d’autres citoyens pour sauver l’ancienne église anglicane dans les années 70.
Son implication a d’ailleurs récemment été reconnue par le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, alors qu’il lui a remis une statuette du Chevalier de Lévis à l’occasion du 50e anniversaire de la Fête des oiseaux, initiative citoyenne qui visait à sauver l’ancienne église anglicane devenue aujourd’hui la salle de spectacle L’Anglicane.
La nature mise de l’avant
Alors que, dans sa carrière, il a pu travailler dans le domaine culturel et encourager d’autres artistes, c’est maintenant Luc Mercure qui cherche à s’exposer en tant que photographe. Sur son site Internet, le public peut donc découvrir ses œuvres photographiques ainsi que de l’information sur sa démarche artistique ou encore sa biographie.
Passionné de pêche et amateur de canoë, c’est la nature et plus précisément l’eau qui inspirent le photographe. Il souhaite rendre hommage à celle-ci par son travail.
«Quand j’ai pris ma retraite, je suis parti en voyage avec un petit campeur dans l’Ouest canadien. J’ai acheté un appareil photo avant de partir et j’ai pris beaucoup d’images là-bas. J’ai quelques photos en particulier qui ont fait un déclic dans ma tête. À partir de ce moment-là, j’ai continué d’explorer», raconte Luc Mercure.
Son style photographique donne une impression de tableau à ses photos. Pourtant, outre qu’en jouant avec certains paramètres comme la luminosité, la saturation ou en enlevant quelques petits éléments non désirés, ses photos restent le plus près possible de l’original.
«Mon intention est d’aller au-delà de la photo conventionnelle dans un univers qui est plus évocateur, poétique ou créatif. Souvent ça peut s’approcher de peintures impressionnistes. […] Ce que je montre, c’est vraiment ce que j’ai capté. Évidemment, je travaille mes fichiers. Je vais augmenter la saturation, je vais changer un peu le contraste, je vais enlever des défauts comme des débris, mais ce qui est là, c’est ce que je capte», indique-t-il.
Pour la suite, le photographe lévisien espère que son site Web pourra l’aider à faire connaître son travail à Lévis et peut être ailleurs également, brisant les barrières géographiques grâce à la technologie. D’autres projets sont à venir de son côté.
Il est possible de consulter le travail de Luc Mercure au www.mercure-artphoto.com.