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Un Lévisien champion canadien de dynamophilie

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Photos : White Lights Media

22 juin 2022 09:01

L’athlète lévisien Marc-Antoine Gosselin prenait part au championnat canadien de dynamophilie qui se déroulait à Terre-Neuve, le 9 mai dernier. Après deux ans sans compétitionner en raison de la pandémie, Gosselin est monté sur la première marche du podium dans la catégorie des 231 lbs.

C’est en 2011 que le Lévisien a commencé à s’entraîner en salle. Il a décidé d’adopter le style de vie de la dynamophilie en 2013 et c’est en 2016 qu’il a participé à sa première compétition, lui qui rêvait de décrocher le titre de champion canadien open.

Malgré les hauts et les bas de la pandémie, le Lévisien a persévéré et s’est présenté à Terre-Neuve avec l’intention de réaliser son objectif. À l’épreuve du squat, il a été en mesure de soulever 639,3 lbs tandis qu’à l’épreuve du bench, il a réalisé un de ses records personnels en compétition avec une levée de 429,9 lbs pour conclure la compétition avec une levée de 727,5 lbs au deadlift.

«Au cours des deux dernières années, je me suis amélioré dans les trois exercices. Je dirais qu’au bench, c’est là que je me suis le plus amélioré. J’ai levé 27 lbs de plus que mon dernier record en compétition. J’ai trouvé la recette qui fonctionnait pour moi et je l’ai répétée, j’aurais pu encore faire mieux», lance Marc-Antoine Gosselin en entrevue avec le Journal.

L’athlète a obtenu un total de poids soulevés de 1796,7 lbs et son plus proche concurrent s’est inscrit au classement avec 1763,7 lbs. L’athlète lévisien avoue être demeuré conservateur dans ses levées puisqu’il était en tête tout au long de la compétition.

«Une toute petite erreur de placement et ta levée peut être disqualifiée, ça demande beaucoup de concentration et de précision dans l’exécution. Je n’ai donc pas pris de risques parce que je n’avais qu’un seul objectif et c’était de devenir champion canadien», ajoute le Lévisien.

Un sport et un style de vie

«Pour performer en dynamophilie, il faut de la persévérance, de la résilience et trouver la recette qui fonctionne pour chacune des levées et tenter de la répéter. Cependant, ce qui fonctionnait l’année dernière peut ne plus fonctionner cette année, c’est une constante adaptation chaque jour», explique le passionné d’entraînement physique.

C’est cette façon de pensée et de vivre qui passionne le sportif lévisien. À ses yeux, l’esprit de camaraderie qui règne dans les compétitions et le style de vie entourant la dynamophilie sont des sources de motivation et de dépassement importantes.

«Ce qui m’a accroché, c’est qu’on peut voir nos progrès de façon tangible comparativement à d’autres sports qui peuvent être plus techniques. Avec la dynamophilie, on voit les résultats assez clairement», souligne-t-il.

De nouveaux objectifs

Maintenant qu’il a atteint son objectif de devenir champion canadien, Marc-Antoine Gosselin en est à l’élaboration de nouveaux objectifs. Déjà, il devra mettre sur pied un nouvel entraînement afin de gagner de la masse musculaire puisqu’il souhaite dorénavant compétitionner dans la classe
des 264 lbs.

Il vise même compétitionner dans cette nouvelle catégorie de poids dès février prochain lors du championnat canadien de dynamophilie qui se déroulera à Vancouver.

«Mon prochain objectif sera de devenir champion canadien dans la catégorie
des 265 lbs pour ensuite participer aux championnats du monde. À long terme, j’aimerais faire un podium aux championnats du monde, mais ce sera une bonne marche à monter», exprime le Lévisien.

En temps normal, les champions canadiens peuvent prendre part aux championnats du monde. Cette année, Marc-Antoine Gosselin devra prendre son mal en patience puisque la fédération a décidé d’envoyer les champions des années précédentes qui n’ont pas pu prendre part aux championnats du monde qui avaient été annulés en raison de la pandémie.

«C’est sûr que c’est stimulant de se mesurer aux meilleurs au monde. En dynamophilie, on veut toujours s’entraîner et compétitionner avec les meilleurs, c’est une source de motivation pour moi», conclut le champion canadien.

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